Qui en veut au Paris Football Club ?

Les installations du club ont été ravagées par un incendie dans la nuit de mercredi à jeudi. Le week-end dernier, c'est le bus du club qui avait échappé à un incendie criminel.

Le Paris FC n'est pas aussi riche que le PSG mais a tout de même quelques ennemis, et son président ne décolère pas. Pierre Ferracci en est persuadé, l'incendie qui a ravagé les installations du club dans la nuit de mercredi à jeudi est d'origine criminelle. "Je veux bien laisser une part au doute, mais je suis presque sûr à 100% qu'il s'agit d'un acte criminel" affirme le président du club de Ligue 2. 

Une première menace une semaine plus tôt

Le Paris FC, 8e de Ligue 2 et invaincu en championnat jusqu'à maintenant, n'a pourtant pas les moyens de supporter de tels incendies. Comme le rapporte L'Equipe, même si le club n'est pas propriétaire des murs, les installations détruites ont un coût qui n'a pour l'instant pas été estimé. Les installations étaient toutes neuves et comme le rappelle Pierre Ferracci, le club avait "investi dans du matériel performant". 

Le président du club est persuadé que l'incendie est un acte criminel, car, le week-end dernier, une étrange découverte a été faite sous le bus du club. Des chiffons imbibés d'essence avaient été disposés sous le véhicule, sans heureusement qu'aucune mèche n'ait été allumée. Le club a décidé de porter plainte dans les deux affaires. L'enquête devra déterminer si oui ou non, le Paris FC est la cible d'un incendiaire en série.

Le championnat continue normalement

En attendant, le promu parisien doit rencontrer Brest ce vendredi soir, pour le compte de la 5e journée de championnat. Le match qui se jouera à domicile au stade Charlety ne fera l'objet d'aucune mesure de sécurité particulière. Le président Ferracci refuse de "tomber dans la paranoïa" et préfère blâmer la "bêtise humaine qui n'épargne pas le foot". 

Paul Aveline