Prolifération de méduses: la faute au réchauffement des eaux

Des baigneuses translucides à tentacules s’invitent sur les littoraux. Dans le Pas-de-Calais, sur les plages comme dans l’eau, tous les vacanciers ont déjà croisé des méduses. Depuis le début de l’été, le nombre de soins pour des piqûres a explosé. Une quarantaine ont eu lieu rien qu’au mois de juillet, contre 15 seulement l’année dernière.
Cette prolifération peut s'expliquer de plusieurs manières, et notamment le réchauffement des eaux. D’abord, parce que la chaleur est bénéfique au plancton, dont se nourrissent les méduses qui vont le chercher. Mais aussi parce que le réchauffement climatique aide au développement des méduses:
"Elles naissent en général avec une augmentation de température, donc elles naissent peut-être maintenant de plus en plus tôt", explique l’aquariologiste Dominique Mallevoy.
Les secouristes mobilisés
Face à cette augmentation de blessures, les sauveteurs sont vigilants. Maxime Lestienne, chef du poste de secours de Blériot-Plage (Pas-de-Calais), détaille les mesures prises:
"On va appliquer de l’eau chaude, on va utiliser également une sorte de petite languette en bois, pour enlever les tentacules qui sont invisibles", explique-t-il. Il affirme que les piqûres peuvent être rapidement prises en main: "La victime est soignée, soulagée et au bout de 15 minutes, la personne peut repartir sur la plage."
S’il est préférable de se méfier avant de se jeter à l’eau, les méduses ne devraient pas gâcher l’été des vacanciers pour autant: dans la majorité des cas, leurs piqûres ne sont pas dangereuses.