Pris en stop, il se fait agresser avant qu'on lui roule dessus

Un auto-stoppeur a été violemment agressé, dimanche soir, à Moissy-Cramayel, en Seine-et-Marne. L'auteur suspecté des faits a été directement placé en hôpital psychiatrique.

Un jeune homme de 26 ans a été frappé à coups de batte de baseball, ce dimanche, par un déséquilibré qui l'avait pris en stop à Moissy-Cramayel, en Seine-et-Marne.

Il le dépouille avant l'agression

L'agression a eu lieu vers 20h30 dans une rue pavillonnaire de cette commune de région parisienne. D'après une source policière consultée par l'Agence France-Presse (AFP), le conducteur, qui souffre de troubles psychiatriques, a d'abord dépouillé son passager avant de le frapper sur la chaussée.

La victime "avait été prise en stop quelques minutes plus tôt", a raconté cette source. "Il a donné son adresse, mais le conducteur l'a amené dans une autre rue, et l'a forcé à lui remettre sa sacoche", a-t-elle précisé.

Il se fait rouler dessus après avoir tenté de fuir

Une altercation a alors éclaté entre l'agresseur et son passager, qui est descendu de la voiture. "Il a cherché à partir, mais le conducteur lui a roulé dessus et il s'est retrouvé sur le capot", a détaillé la source policière.

L'agresseur, âgé d'une vingtaine d'années, et originaire de Moissy-Cramayel, a alors sorti une batte de baseball et a frappé sa victime aux jambes, avant de remonter dans son véhicule et de prendre la fuite.

Directement placé dans un hôpital psychiatrique

Présentant des plaies au niveau du tibia et de la cheville, le jeune homme a été pris en charge par les pompiers et hospitalisé. L'agresseur a pour sa part été interpellé dans la soirée au domicile de ses parents, où il habite, grâce à la description de sa voiture.

Souffrant de troubles du comportement, il a été placé d'office en hôpital psychiatrique à la demande de ses parents. "Visiblement, il était de plus en plus violent depuis une semaine", a raconté une source proche de l'enquête. Le commissariat de Moissy-Cramayel est chargé de l'affaire.

Jé. M. avec AFP