Plaque à la mémoire des victimes des attentats: la faute à Wolinski corrigée
La plaque commémorative qui comportait une faute d'orthographe, dévoilée dans la matinée pour les victimes des attaques contre Charlie Hebdo, a été retouchée ce mardi en début d'après-midi avant son remplacement par une nouvelle plaque.
Sur la plaque sont inscrits par ordre alphabétique les noms des victimes tuées par les frères Chérif et Saïd Kouachi, mais le nom du dessinateur Georges Wolinski avait été incorrectement écrit avec un "y": "Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Cabu, Elsa Cayat, Charb, Honoré, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Tignous, Georges Wolinsky", pouvait-on y lire.
Voile noir et correction
Quand la faute a été remarquée, la plaque a été recouverte d'un voile noir, comme le rapporte sur Twitter notre journaliste Igor Sahiri.
La mairie de Paris a indiqué que l'entreprise qui a gravé la plaque en se trompant allait corriger dans l'heure. Avant d'installer une nouvelle plaque, la plaque comportant la faute d'orthographe a été "mastiquée" et le "y" transformé en "i".
Cette plaque "à la mémoire des victimes de l'attentat terroriste contre la liberté d'expression perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015" avait été dévoilée à 10 heures par le président François Hollande et la maire de Paris Anne Hidalgo rue Nicolas-Appert (XIème arrondissement), où se trouvait le siège du journal satirique.
Le dessinateur Riss, le rédacteur en chef Gérard Biard, Maryse Wolinski, veuve de Georges Wolinski, et l'urgentiste Patrice Pelloux assistaient à la courte cérémonie. Valérie Pécresse, nouvelle présidente (LR) de l'Ile-de-France et Nathalie Kosciusko-Morizet, chef de file de l'opposition, à la mairie de Paris étaient présentes. La Ville a tout de suite informé Maryse Wolinski, qui a pris acte, a-t-on précisé.
Ces derniers-jours, Maryse Wolinski s'est montrée critique quant à la protection dont bénéficiait l'hebdomadaire au moment de la tuerie, pointant ce qu'elle considère comme des failles de sécurité. "Qui avait donc pris la décision d'alléger le dispositif de protection, et pourquoi?", interroge-t-elle dans Chérie, je vais à Charlie, le livre qu'elle consacre à l'attentat du 7 janvier.