Piste criminelle pour les disparitions de Perpignan et Nîmes

La piste criminelle ne fait quasiment plus aucun doute pour les enquêteurs dans les affaires de disparitions de Perpignan en 2013 et Nîmes en 2004, a indiqué vendredi une source proche de l'enquête.

Alors que Francisco Benitez s'est donné la mort après la disparition de sa femme et de sa fille le 14 juillet dernier, on apprend ce vendredi matin que pour les enquêteurs, la piste criminelle ne fait quasiment plus de doute. Par ailleurs, l'enquête rouverte sur la disparition en novembre 2004 de la maîtresse de Francisco Benitez, témoin numéro 1, porte sur les qualifications d'enlèvement et séquestration, a indiqué vendredi le procureur de la République de Nîmes, Eric Emmanuelisdis.

La disparue de 2004 élément déclencheur

Dans ces deux affaires, la piste criminelle est privilégiée mais l'exhumation du dossier de disparition de 2004 à Nîmes, « c'est l'élément qui a définitivement fait pencher vers l'hypothèse criminelle », a indiqué une source proche de l'enquête.
Concernant la disparition de 2004, il s'agit d'une enquête préliminaire et non d'une information judiciaire, a précisé la même source, indiquant qu'un rapprochement serait fait avec les disparues de Perpignan si nécessaire. Allison Benitez, candidate à l'élection de Miss Roussillon, et Marie-Josée Benitez, respectivement fille et femme de l'ancien légionnaire qui s'est suicidé lundi, restent introuvables depuis le 14 juillet.

La rédaction avec Reuters