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Pierre Gattaz invité de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi à 8h35 sur RMC et BFMTV

Pierre Gattaz, président du Medef.

Pierre Gattaz, président du Medef. - -

Pierre Gattaz est l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi à 8h35, sur RMC et BFMTV. Le tout nouveau président du Medef a un ennemi : les charges pesant sur les entreprises. Et il vaut faire travailler les Français jusqu'à 63 ans.

Jean-Jacques Bourdin reçoit mercredi à 8h35 Pierre Gattaz, sur RMC et BFMTV. Il a été élu le 3 juillet président du Medef, succédant à Laurence Parisot. Celui qui est également président du directoire de l’entreprise Radiall, a immédiatement donné le ton de ce que sera sa présidence : « Les chefs d'entreprises ne sont pas d'horribles spéculateurs. Ce sont des héros ». Il a également réclamé au gouvernement une baisse de 100 milliards d'euros des charges et impôts des entreprises sur cinq ans.
Même si sa femme est conseillère municipale UMP au Vésinet (Yvelines), il entend « incarner un patron des patrons apolitique ». Au lendemain de son élection à la présidence du Medef, Pierre Gattaz a réservé sa première visite à François Hollande. Un fait inédit : c'est la première fois que le dirigeant d'une organisation patronale ou syndicale est reçu aussi vite après son élection par le chef de l'Etat.

Retraites : pour un report à 63 ans de l'âge légal de départ

Les deux hommes ont forcément parlé des retraites. Pas les leurs, mais celle des Français. Sur ce sujet, Pierre Gattaz plaide pour le report à 63 ans de l'âge légal de départ en 2020 et juge « inenvisageable et inimaginable », au diapason de la Commission européenne, une hausse des cotisations des entreprises.

Un patron pas très écolo

Sur l'écologie, le nouveau patron des patrons se place en opposition au gouvernement : non au moratoire sur les gaz de schiste, non à la fiscalité écologique, non à la fermeture de Fessenheim. Et non à toute fiscalité écologique, notamment sur le diesel.
L’écologie qui est au cœur des investissements d’avenir présentés mardi par le 1er ministre Jean-Marc Ayrault. La moitié des 12 milliards d’euros de ses investissements seront consacrés à l’écologie.

Philippe Gril