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"On a cru être riche": à Angers, deux lingots d'or trouvés sur le chantier d'une ancienne agence bancaire

Les lingots ont été oubliés dans la salle des coffres d’une ancienne agence bancaire dans le centre d'Angers (photo d'illustration)

Les lingots ont été oubliés dans la salle des coffres d’une ancienne agence bancaire dans le centre d'Angers (photo d'illustration) - shutterstock

Les deux précieux objets ont probablement été oubliés lors du déménagement de l'agence bancaire et seront remis à leurs propriétaires légitimes.

Une découverte précieuse, mais qui ne rapporte finalement rien. Trois ouvriers, employés de l'entreprise Alltech Déconstruction, avaient pour mission de curer le second sous-sol d'une ancienne agence bancaire de la Caisse d'Épargne située à Angers, dans le département du Maine-et-Loire.

Là, comme le souligne Ouest-France, les collègues ont découvert le 18 février deux lingots d'or de 995 grammes chacun, alors qu'ils étaient occupés à déboulonner des armoires situées dans le sous-sol. Ils ont été retrouvés dans une sacoche en cuir visiblement oubliée dans l'un des compartiments.

"On a vu qu'il y avait deux lingots d'or à l’intérieur, avec des numéros de série et deux ou trois papiers. (...) J'ai tellement démoli de coffres que je ne regarde même plus ce qu'il y a à l’intérieur. Je serai peut-être plus vigilant à partir de maintenant", déclare Bertrand, l'un des ouvriers, au média régional.

Remis à la police

S'ensuit un moment de flottement: que faire des deux précieux objets? Ce dernier explique les avoir rapporté à son domicile pour la nuit, avant de, dès le lendemain, se présenter au commissariat de police afin de les restituer.

"J’ai déposé les lingots le soir dans ma cuisine. Je ne voulais quand même pas les laisser dans le camion. On a fait des photos avec les collègues et je les ai juste montrés à ma femme", ajoute-t-il.

Au commissariat, les gardiens de la paix lui expliquent que les deux lingots ont probablement été oubliés lors du déménagement de l'agence bancaire et qu'ils devront être remis à leurs propriétaires légitimes, sans que les ouvriers ne puissent toucher une compensation financière de cette découverte.

"On s'est renseigné sur Internet: ça vaut quand même 200.000 euros au total. Pendant deux minutes, on a cru être riche", conclut Bertrand, fataliste.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV