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Société

Nîmes: accusé d'avoir violé puis tué sa grand-mère

Un homme est soupçonné d'avoir violé puis tué sa grand-mère, à Nîmes, dans le Gard. (Photo d'illustration)

Un homme est soupçonné d'avoir violé puis tué sa grand-mère, à Nîmes, dans le Gard. (Photo d'illustration) - AFP

Un homme de 37 ans a été mis en examen, ce jeudi, dans le Gard. Il est soupçonné d'avoir violé puis tué sa grand-mère. Alcoolisé la veille des faits, il se défend en affirmant qu'il dormait et qu'il n'a "rien entendu".

Un homme de 37 ans a été mis en examen et écroué, ce jeudi à Nîmes, car accusé du meurtre et du viol de sa grand-mère de 92 ans, chez laquelle il vivait depuis plusieurs années.

Tôt mardi matin, le suspect a téléphoné aux gendarmes pour leur signaler la mort de sa grand-mère, chez laquelle il vivait, à Cavillargues, à une cinquantaine de kilomètres de Nîmes.

La vieille dame a été découverte gisant dans une flaque de sang, le crâne fracassé. "L'autopsie a démontré que des coups à la tête avaient entraîné la mort et que la victime avait subi un viol", a indiqué la procureure de Nîmes Laure Beccuau. 

Des soupçons immédiats

Rapidement, les soupçons se portent sur le petit-fils, immédiatement placé en garde-à-vue et pour 48 heures.

"Il conteste toujours les faits et explique qu'il s'était alcoolisé la veille et qu'il dormait, ce qui explique qu'il n'ait rien entendu, mais sa version ne concorde pas avec son attitude", selon le parquet.

Les premiers examens ont révélé que l'homme avait bien consommé de l'alcool, mais le parquet attend de nouveaux résultats: "Il faut un état d'ébriété très avancé pour ne pas entendre ce qu'il se passe dans la chambre d'à côté", s'interroge la procureure qui ajoute que "de l'ADN prélevé sur la victime est aussi encours d'analyses".

Une dispute?

Par ailleurs, des investigations sur la vie privée du suspect, sans emploi, sont également menées. "Lors de l'enquête de voisinage, des témoins ont évoqué une dispute, la veille. D'après des voisins, l'homme était sujet à des accès de colère. Des zones d'ombres planent encore sur sa personnalité et l'enquête ne fait que commencer", a poursuivi Laure Beccuau. 
Jé. M. avec AFP