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Mehdi Nemmouche: un projet d'attentat à Paris lors du 14 Juillet?

Mehdi Nemmouche, ici le 1er juin 2014, projetait un attentat à Paris, sur les Champs-Elysées.

Mehdi Nemmouche, ici le 1er juin 2014, projetait un attentat à Paris, sur les Champs-Elysées. - AFP

Celui que les anciens otages français ont reconnu comme étant l'un de leurs geôliers en Syrie préparait un attentat sur les Champs-Elysées à Paris, pour le 14 juillet.

"Je vais faire cinq fois Merah au 14 juillet". Cette phrase glaçante aurait été prononcée par Mehdi Nemmouche, selon Libération. L'auteur présumé de la tuerie du musée juif de Bruxelles prévoyait "au moins un attentat en France, au cœur de Paris", révèle le quotidien.

L'information de Libération s'appuie sur les procès-verbaux d'auditions des plaintes contre X des quatre anciens otages français, entendus par la Direction générale de la sécurité intérieure alors que Mehdi Nemmouche était en garde à vue, entre le 30 mai et le 2 juin, après l'attentat du musée juif de Bruxelles. Ces journalistes, libérés en avril dernier, ont reconnu en Mehdi Nemmouche l'un de leurs geôliers.

La sécurité renforcée le 14 juillet dernier

Celui qui se faisait appeler en Syrie "Abou Omar le cogneur" aurait prévu de commettre un attentat à Paris pendant le défilé du 14 juillet, selon les informations du quotidien. Et si ses cibles exactes ne sont pas connues, il aurait été clair sur la puissance de son geste: du "Merah puissance 5", en référence à l'assassinat par Mohamed Merah de sept personnes dont trois enfants devant une école juive, à Toulouse. 

Aucun élément laissant penser à un début de mise en oeuvre du projet meurtrier n'est dévoilé.

Mehdi Nemmouche a été interpellé à Marseille le 30 mai avant d'être extradé fin juillet en Belgique, où il a été inculpé et incarcéré pour le quadruple assassinat commis au musée juif de Bruxelles le 24 mai.

Par précaution, les services de police ont "pisté d'hypothétiques complices de Nemmouche capables de concrétiser sans lui" un attentat le 14-Juillet et ont "renforcé considérablement la sécurité des personnalités et des sites" ce jour-là à Paris, affirme encore Libération.

A. K.