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Manifestations

Lycéennes enlevées au Nigeria: Tierweiler, Bruni, Kiberlain... mobilisées

Géraldine Nakache et Sandrine Kiberlain sur la place du Trocadéro, à Paris.

Géraldine Nakache et Sandrine Kiberlain sur la place du Trocadéro, à Paris. - -

Carla Bruni, Sandrine Kiberlain, Alexandra Lamy, Valérie Trierweiler, Nathalie Kosciusko-Morizet et bien d'autres personnalités publiques se sont mobilisées, mardi matin, place du Trocadéro à Paris pour dénoncer l'enlèvement de 200 jeunes filles par la secte Boko Haram au Nigeria.

Carla Bruni, Sandrine Kiberlain, Alexandra Lamy, Valérie Trierweiler, Line Renaud ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet... elles avaient toutes répondu présente, mardi matin place du Trocadéro à Paris pour demander la libération des 200 lycéennes nigérianes enlevées par la secte islamiste Boko Haram, en avril dernier.

Regroupées derrière une banderole: "Dirigeants: rendez-nous nos filles!", en référence au hashtag "Bring Back Our Girls" qui est finalement devenu le nom de ce mouvement mondial, toutes ont voulu témoigner de leur soutien aux lycéennes que la secte Boko Haram menace de vendre.

L'objectif étant d'attirer l'attention sur le sort de ces jeunes filles prisonnières du groupe armé, le message a été repris et diffusé par un bon nombre de célébrités dans le monde entier. Valérie Trierweiler et Carla Bruni avaient répndu présent. "Ce sont toujours les femmes qui paient" le prix de la guerre, a déclaré l'ancienne compagne de François Hollande.

"C'est important de témoigner notre indignation. On a tous été des enfants, on sait ce que c'est qu'être libre", a déclaré l'actrice Sandrine Kiberlain.

"Ça ne passe pas non plus pour un mouvement féministe, les hommes sont aussi concernés que les femmes. Les enfants concernent tout le monde. Ça a été lancé par une marche de femmes mais si, ce soir, des hommes pouvaient être là aussi pour témoigner de leur colère ce serait super", a déclaré Sandrine Kiberlain, en référence à l'autre rassemblement prévu à 18h, également à Paris.

La campagne de soutien a débuté grâce aux familles des jeunes filles. C'est Ramma Mosley, une réalisatrice et mère de famille américaine, qui a pris le relais. Indignée, la jeune femme a immédiatement créé une page Facebook ainsi qu'un compte Twitter avec le fameux mot clés #BringBackOurGirls.

Manon Costantini avec AFP