BFMTV
Logement

Finistère: les terrains à construire à 1 euro le m2 font un carton

La place du 9-Juillet-1962 à Berrien, dans le Finistère.

La place du 9-Juillet-1962 à Berrien, dans le Finistère. - Wikimedia - CC - Henri Moreau

Le maire de Berrien, petite commune bretonne, avait annoncé la mise en vente de parcelles de terrains à des prix dérisoires pour sauver l'école du village. L'opération s'avère être un succès.

En une semaine seulement, la petite commune bretonne de Berrien est devenue le centre du monde. La raison? La vente de terrains à construire à un euro le mètre carré. Une initiative qui avait été lancée le 3 juin par le conseil municipal pour sauver l'école locale. Aujourd'hui le maire de la ville Paul Quéméner et son équipe n'en reviennent pas: les commandes affluent de partout.

Des appels venant des Philippines, des États-Unis...

Mardi, deux cents demandes écrites pour dix terrains disponibles étaient comptabilisés, rapporte Le Télégramme. En plus de ces courriers à gérer, un téléphone qui n'arrête pas de sonner: "50 appels en une heure", témoigne la secrétaire du maire. Des appels qui viennent du coin mais pas seulement: "Nous avons reçu des appels des Philippines, des États-Unis, du Maroc", annonce Paul Quéméner, mais aussi "de la Guadeloupe et de la Réunion".

En revanche, les demandes nécessitent d'être examinées avec soin. Certaines d'entre elles ne correspondent pas aux critères recherchés. L'idée étant d'empêcher toute spéculation et un délai de deux ans pour construire devra aussi être imposé.

Assurer l'avenir de l'école

"Nous avons affaire à des gens qui veulent seulement spéculer, d'autres qui nous disent qu'ils viendront à condition qu'on leur trouve un travail ou certains qui souhaitent plutôt bâtir une résidence secondaire", explique l'élu breton.

En effet, "l'objectif de la commune est d'attirer de nouvelles familles pour assurer l'avenir de son école", rappelle le quotidien. Et si on est du cru c'est encore mieux: "Nous avons des gens de Marseille ou d'ailleurs qui nous appellent et qui ne connaissent absolument pas Berrien. Ils nous demandent s'il y a le train, tel ou tel magasin. Non, eh bien non...", tente de justifier Paul Quéméner.

Pour le moment, sur les deux cents demandes, seules "25 à 30 tiennent la route" et "5 à 6" sont sur le point d'aboutir. 

M.G.