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Les riverains de centrales nucléaires vont bientôt recevoir des pastilles d'iode

La centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas (Ain).

La centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas (Ain). - PHILIPPE DESMAZES / AFP

Ces médicaments permettent de protéger la thyroïde de l’iode radioactif en cas d'incident nucléaire. Près de 600.000 foyers seront concernés par cet envoi dans les semaines à venir.

C'est le lancement de la deuxième phase d'un processus mis en marche en septembre 2019. Ce jeudi, le ministère de l'Intérieur a annoncé que les riverains domiciliés dans un rayon de 10 à 20 kilomètres autour de l'une des 19 centrales nucléaires françaises recevront par voie postale des comprimés d'iode.

Cette décision intervient à la suite d'une première étape au cours de laquelle ces pastilles étaient mises à disposition en pharmacie, de manière gratuite, aux 2,2 millions de Français concernés par cette situation. La disposition touche également "plus de 200.000 établissements, entreprises, écoles, administrations, etc. sur tout le territoire", détaille un communiqué de la Place Beauvau.

L'envoi de ces pastilles concerne les 600.000 foyers qui n'ont pas retiré ces dernières, mais aussi les nouveaux arrivants dans ces communes. En outre, une liste des pharmacies participantes a également été mise en ligne.

"Uniquement sur instruction des autorités"

En cas d'incident nucléaire, "la prise de comprimés d'iode stable protège la thyroïde de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement", explique le ministère de l'Intérieur. Il rappelle également que les comprimés doivent être ingurgités "uniquement sur instruction des autorités".

Enfin, une liste des bons réflexes à adopter en cas d'alerte est également jointe. Il est recommandé de "se mettre à l’abri rapidement dans un bâtiment en dur", "se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux", et enfin "se préparer à une éventuelle évacuation".

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV