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Société

Les cambriolages de résidences principales en baisse

Crochetage d'une serrure. (Illustration)

Crochetage d'une serrure. (Illustration) - Amarand Agasi – Flickr - CC

Point noir de la délinquance depuis plusieurs mois, les cambriolages continuent à baisser pour les habitations principales, mais non pour les résidences secondaires.

Les cambriolages de résidences principales ont poursuivi leur baisse en France mais ceux visant les résidences secondaires demeurent en hausse, selon un bilan officiel, publié lundi, portant de septembre 2013 à août 2014.

> Baisse des cambriolages des résidences principales

Les cambriolages d'habitations principales avaient amorcé une baisse en mai en zone police (urbaine) et sont à nouveau en diminution de 1%, selon le dernier bilan mensuel de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) qui rend public son traditionnel baromètre de la délinquance. En zone gendarmerie (rurale) ils sont en baisse de 5,8%.

> La hausse continue pour les habitations secondaires

Les cambriolages de résidences secondaires sont en revanche toujours en hausse (+ 30% en zone police, + 3,5% en zone gendarmerie).

> Vols à la tire

Les vols à la tire sont également à la hausse dans les deux zones des forces de l'ordre tout comme ceux dits à la roulotte (avec fracturation des portes de voiture). 

> Les vols dans les exploitations agricoles explosent

Ce bilan relève encore que les vols visant les exploitations agricoles ont subi une hausse vertigineuse (+ 73%) en zone police - où il y en a peu - et de + 6,3% en zone de gendarmerie où elles sont nombreuses. Un plan a été lancé pour lutter contre ce type de délinquance.

L'ONDRP sépare, comme les mois précédents et depuis 2012, les chiffres de la police de ceux de la gendarmerie qui lui sont communiqués. Ils révèlent de fortes distorsions au cours de la période habituelle de comparaison de la délinquance - les 12 derniers mois - en raison de la mise en place progressive de nouveaux logiciels d'enregistrement des faits de délinquance qui ont provoqué de fortes "anomalies" et des "ruptures statistiques".

D. N. avec AFP