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Société

Le sandwich jambon-beurre a augmenté de 7,54% depuis 2010

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Paris est la ville où le sandwich coûte le plus cher -3,29 euros-, suivie par Marseille avec 3,17 euros et Toulouse -3,10 euros-.

La star des sandwichs coûte toujours plus cher. Le prix du sandwich jambon-beurre, le plus vendu en France, a augmenté de 1,26% en 2013, et de 7,56% depuis 2010. Il coûte en moyenne 2,71 euros en moyenne, et reste 10,46% plus cher dans les grandes villes, selon un indice publié jeudi.

Avec un prix moyen de 3,29 euros, Paris est sans surprise la ville la plus chère, suivie par Marseille (3,17 euros) et Toulouse (3,10 euros). A l'inverse, c'est à Douai que l'on trouve le jambon-beurre le moins cher avec un tarif moyen 2,22 euros, puis à Bourg-en-Bresse (2,35 euros) et Saint-Brieuc (2,43 euros). De manière générale, le jambon-beurre est plus de 10,46% plus cher dans les grandes agglomérations. Comparé aux revenus moyens par ville, il faut travailler 8 minutes à Saint-Brieuc, 10 minutes à Paris et 15 minutes à Marseille pour déguster un jambon-beurre, assure le cabinet spécialisé.

Un prix qui croît plus vite que celui des autres produits

L'inflation cumulée des prix de la restauration sur la même période est de 6,3%. Le prix de ce sandwich croît donc plus vite que les prix des autres produits de la restauration, selon le cabinet spécialisé Gira conseil, qui réalise cet indice depuis 2008.

En 2013, le marché du sandwich en France est en croissance en volume et en valeur avec un chiffre d'affaires de 7,27 milliards d'euros (soit respectivement une hausse de 1,85 et 3,41% par rapport à 2012). Le sandwich jambon-beurre y représente 58% des sandwichs consommés avec plus de 1,2 milliard d'unités, mais perd significativement des parts de marchés (-5,39% depuis 2012).

Le cabinet Gira explique cette perte de vitesse par une concurrence directe et indirecte de plus en plus importante. "Sur le segment de la restauration rapide, la France est passée de 2 produits, un sandwich et un hamburger, à plus de 30 produits", explique Bernard Boutboul, directeur général de Gira Conseil.

La rédaction