Le porte-avions Charles-de-Gaulle effectue ses ultimes entraînements en Méditerranée

Des Rafale à bord porte-avions Charles de Gaulle le 22 novembre 2015 en Méditerranée orientale - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT, AFP
Le porte-avions français Charles-de-Gaulle a effectué dimanche en Méditerranée orientale d'ultimes entraînements avant d'engager ses chasseurs, peut-être dès lundi, contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et Irak.
A partir de lundi, soit dix jours après les attentats revendiqués par l'EI qui ont fait 130 morts et 350 blessés à Paris, le porte-avions, avec ses 1.900 marins, pilotes et mécaniciens, sera "en zone d’opérations et en mesure de conduire des frappes", a annoncé le "pacha"(commandant) du bâtiment, Eric Malbrunot.
Les attentats? "Bien sûr nous en parlons. (...) Loin de diminuer la détermination, ceux-ci l’ont renforcée, et avec le soutien en plus de tous les Français", a souligné l'amiral René-Jean Crignola, qui commande le groupe de bâtiments de guerre constitué autour du porte-avions.

Dans la dernière ligne droite avant le début des opérations, les chasseurs-bombardiers embarqués - 18 Rafale ainsi que huit Super Etendard - se sont exercés au catapultage depuis le pont d'envol et à l'appontage, une manoeuvre particulièrement délicate.
"Ca reste un exercice de haut vol", a expliqué le capitaine de frégate Sébastien, depuis la passerelle du porte-avions (les militaires français ne dévoilent plus leur identité, à l'exception des hauts responsables, pour des raisons de sécurité, ndlr).
Les deux appareils de guet Hawkeye embarqués sur le porte-avions ont aussi enchaîné les rotations pour surveiller l'espace aérien et maritime environnant.


