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Société

Le Mooc, pour suivre ses cours devant son ordi

La ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso présente 18 mesures ce mercredi.

La ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso présente 18 mesures ce mercredi. - -

La ministre de l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso présente 18 mesures pour l’enseignement supérieur, dont les Mooc, des cours en ligne. 20% des cours des universités devraient être présents sur Internet d’ici 2017.

Suivez des cours sans quitter votre canapé. La ministre de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso présente ce matin en conseil des ministres 18 mesures pour l'enseignement supérieur, dont les Mooc, une nouvelle manière d'apprendre sur Internet. Les « Massive Open-Line Courses » sont en fait des cours sur Internet, disponibles pour le plus d'étudiants ou d'apprenants possibles, avec des professeurs qui se filment et qui mettent leur vidéo sur le portail des universités.

« C'est une liberté dans l'apprentissage »

Très en vogue aux Etats-Unis, les Mooc permettent à plusieurs millions de personnes de suivre gratuitement les cours enseignés dans les prestigieuses universités d'Harvard ou de Stanford par exemple. En France, Geneviève Fioraso veut mettre 20% des cours d'université en ligne d'ici à 2017. « On fait des vidéos courtes pour maintenir l’attention. Après avoir regardé la vidéo, il y a un questionnaire à compléter, et à la fin on peut obtenir un certificat », raconte Mathieu Cisel, un professeur de l’Ecole centrale de Lille, autour de Mooc. « Des employeurs vont considérer que les personnes qui suivent des Mooc prouvent qu’ils ont de l’autodiscipline, de la détermination, de la capacité à travailler de manière autonome, ce sont des qualités recherchées dans le monde du travail », précise l’enseignant. Marc, 25 ans, est l’un des utilisateurs de ces nouveaux modules. Il vient de finir ses études mais a choisi de se perfectionner grâce à cette méthode. « C’est une liberté dans l’apprentissage : on peut suivre le cours au moment où on a du temps pour le faire, et il y a l’aspect gratuité », note-t-il.

La rédaction