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Société

Le mois de naissance d'un enfant a un impact sur le niveau de vie des familles

Une étude de la Cnaf montre que les naissances en fin d'année s'adaptent mieux au calendrier des prestations sociales.

Une étude de la Cnaf montre que les naissances en fin d'année s'adaptent mieux au calendrier des prestations sociales. - -

Du fait de la différence entre le calendrier scolaire et celui des prestations sociales, les familles dont les enfants sont nés en début d'année peuvent se trouver désavantagés.

Savez-vous que le mois de naissance de votre enfant aura un impact différent sur votre niveau de vie? C'est ce que souligne une étude publiée ce mois-ci par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf).

La naissance d'un enfant engendre des coûts pour les familles. Ceux-ci sont en partie compensés par des prestations sociales et familiales et par des avantages fiscaux, rappelle la Cnaf. Mais ces prestations ont un calendrier qui leur est propre (lié soit à l'année civile, soit à l'âge des enfants), qui ne correspond pas systématiquement aux dépenses réelles des familles.

Exemple: le "complément de libre choix du mode de garde", dont le montant est divisé par deux dès que l'enfant atteint 3 ans et le "complément du libre choix d'activité" pour deux enfants ou plus, versé uniquement jusqu'au mois précédent le troisième anniversaire du dernier enfant.

Les naissances en fin d'année plus avantageuses

Ainsi, "les familles dont l'enfant est né en début d'année peuvent ainsi être défavorisées par rapport à celle dont l'enfant est né plus tard, en particulier entre septembre et décembre", écrit la Cnaf.

Ceci du fait du décalage entre année civile et année scolaire: "les familles peuvent ainsi voir leurs aides à la garde diminuer et même s'éteindre au troisième anniversaire de leur enfant", alors qu'il ne pourra entrer à l'école maternelle que bien après son troisième anniversaire.

En outre, "les familles dont l'enfant est né en début d'année civile ne sont pris en compte fiscalement que l'année civile suivante". Futurs parents, calculez donc bien.

M. T. avec AFP