Le Medef "dans les starting-blocks" pour la nouvelle législature

La présidente du Medef Laurence Parisot a déclaré que l'organisation patronale était impatiente d'ouvrir les travaux de la prochaine législature, notamment la protection sociale et les réformes structurelles. /Photo prise le 14 février 2012/REUTERS/Benoît - -
PARIS (Reuters) - Le Medef est impatient d'ouvrir les travaux de la prochaine législature, notamment la protection sociale et les réformes structurelles, a déclaré mardi sa présidente Laurence Parisot.
L'organisation patronale, critiquée par François Hollande pour avoir montré sa préférence pour Nicolas Sarkozy, est prête à travailler avec le prochain gouvernement, quel qu'il soit, et les syndicats, a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse.
Quatre chantiers seront abordés, a-t-elle dit : marché du travail et "employabilité compétitive", modernisation du dialogue social, qualité de vie au travail et égalité hommes-femmes, ainsi que "protection sociale et grandes réformes structurelles liées à l'avenir de la protection sociale", en particulier sur les retraites complémentaires et l'assurance maladie.
"Nous sommes prêts, je dirai même que nous sommes dans les 'starting-blocks'. Nous sommes prêts à travailler avec le prochain gouvernement quel qu'il soit, quelle que soit l'issue du scrutin du 6 mai", a dit Laurence Parisot.
"Nous pensons que très rapidement les questions sociales seront au coeur de la phase gouvernementale qui s'ouvre", a-t-elle ajouté. "Nous sommes quasi prêts et nous sommes impatients."
Favori des sondages à moins d'une semaine du premier tour, François Hollande a jugé que Laurence Parisot sortait de son rôle en saluant "le boulot extraordinaire" de Nicolas Sarkozy, même si la dirigeante patronale a salué la volonté de dialogue social du candidat socialiste.
Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse