La CGT "condamne l'attaque" du siège de la CFDT, Cazeneuve aussi

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT qui condamne les attaques commises contre la façade du siège de la CFDT. (Photo d'illustration) - BORIS HORVAT - AFP
Jeudi soir, une centaine de personnes parties en manifestation non autorisée dans le nord de Paris ont dégradé la façade du siège de la CFDT, principal soutien syndical de la réforme sur la loi Travail. En lettres rouges, ils ont inscrit sur la façade: "C'est fini de trahir". Un acte dénoncé par la CGT, pour qui cela participe de l’"objectif de détourner l'attention du coeur du problème qu'est la loi Travail". Quant au ministre de l'Intérieur, il a condamné "avec la plus grande fermeté" ces "dégradations inacceptables".
"Convaincre par ses idées, par la violence!"
Dans un communiqué le premier syndicat français, fer de lance de l'opposition au projet de loi Travail, écrit que "la CGT condamne l'attaque et les dégradations commises contre le siège de la CFDT". "De tels actes sont inadmissibles et condamnables", a-t-il estimé. La centrale de Philippe Martinez se dit "attachée à la démocratie et au pluralisme d'expressions" et assure que, "quelles que soient les appréciations ou opinions divergentes qui peuvent s'exprimer, comme c'est le cas pour la loi Travail", elle "ne cessera pour autant de se battre pour que vive un réel débat démocratique". "Il faut convaincre par ses idées et non contraindre par la violence !" plaide la CGT.