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Société

L'Insee revoit la croissance à la baisse à 0,1% au 3e trimestre

L'insee revoit en baisse à 0,1% la croissance au 3e trimestre

L'insee revoit en baisse à 0,1% la croissance au 3e trimestre - -

La croissance de l'économie française au troisième trimestre a été revue en baisse à +0,1% après un repli de 0,1% au deuxième, selon les résultats détaillés des comptes nationaux trimestriels publiés vendredi par l'Insee.

La croissance française ne devrait pas être aussi positive que prévu. l'Insee table sur 0.1% de croissance au 3ème trimestre 2012. Elle avait été annoncée dans un premier temps à +0,2% par l'institut. L'acquis de croissance pour 2012, à savoir la performance de l'économie française sur l'ensemble de l'année si l'évolution du PIB restait nulle sur les trois derniers mois, a de même été revue en baisse de 0,1 point à +0,1%. Alors que le gouvernement table sur une hausse du PIB de 0,3% pour l'année, l'Insee avait indiqué ce mois-ci tabler sur une croissance moyenne de 0,1% en 2012 en anticipant une contraction de 0,2% de l'activité sur le quatrième trimestre. S'agissant du troisième trimestre, la contribution de la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance est confirmée à +0,2 point de même que celle du commerce extérieur à +0,3 point. Mais celle de la variation des stocks s'inscrit désormais à -0,4 point au lieu de -0,3 point en première estimation Après son rebond du deuxième trimestre -revu à +0,5% contre +0,6% annoncé précédemment-, l'investissement des entreprises non financières a rechuté à -0,6% (contre -0,4% annoncé en première estimation) et celui des administrations publiques est resté stable (+0,1% en première estimation).

Stagnation du pouvoir d'achat des ménages au 3e trimestre

L'Insee fait état par ailleurs d'une stagnation du pouvoir d'achat des ménages au troisième trimestre, après un rebond révisé en baisse à 0,3% au deuxième (contre une précédente estimation de +0,4% pour le deuxième trimestre). Leur revenu disponible a progressé de 0,2% (après +0,5% au deuxième trimestre et +0,6% au premier trimestre). Mais la consommation des ménages en valeur, qui était restée stable au 2e trimestre, a progressé de 0,4%, ce qui fait que leur taux d'épargne a diminué d'un trimestre sur l'autre de 0,2 point, à 16,2%.
Du côté des entreprises, le léger redressement des taux de marge amorcé au deuxième trimestre s'est poursuivi (+0,1 point à 28,3%) grâce à une valeur ajoutée qui a progressé au même rythme qu'au trimestre précédent (+0,8% en valeur) alors que la hausse des impôts sur la production qu'elles versent s'est accélérée (+1,9% après +1,1%).