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Société

L’arnaque au rétroviseur, nouvelle combine en vogue

Depuis le début du mois, les gendarmeries et commissariats du département ont constaté une recrudescence des plaintes pour escroquerie au rétroviseur.

Depuis le début du mois, les gendarmeries et commissariats du département ont constaté une recrudescence des plaintes pour escroquerie au rétroviseur. - -

Policiers et gendarmes de Gironde voient affluer les plaintes ces dernières semaines, d'automobilistes qui se sont fait arnaquer pour des dégâts fictifs sur des rétroviseurs. Principales cibles des escrocs : les personnes âgées et les femmes seules.

C’est une arnaque qui fait fureur en Gironde et encore une fois, elle vise les personnes âgées ou les femmes seules. La combine consiste à aborder un automobiliste et à lui faire croire qu’il vient d’arracher un rétroviseur. Puis de refuser tout constat dans le but de lui soutirer un dédommagement en espèces. En guise de preuve, l’escroc a un rétro cassé dans la main et il trace même parfois une marque au feutre noir sur la voiture de la victime pour lui faire croire à une éraflure. L'escroc peut aussi avoir recours à un complice au téléphone: celui-ci se fait passer pour l'assureur de la victime et déconseille un constat à l'amiable. Si la technique n'est pas nouvelle, elle fait fureur depuis quelques semaines en Gironde. Depuis le début du mois, les gendarmeries et commissariats du département ont constaté une recrudescence des plaintes.

« Refuser de payer en liquide quelqu'un »

Philippe Lagrue est commandant en second de la gendarmerie en Gironde. Il explique quels sont les réflexes à adopter pour éviter de se faire arnaquer de la sorte : « Le premier truc, c'est refuser de payer en liquide quelqu'un. Il vaut mieux passer par son assurance. De toute façon, pour un rétroviseur cassé, il est plus avantageux de payer une franchise entre 150 et 200 euros plutôt que de payer 350 ou 400 euros en liquide à quelqu'un. Deuxième chose, si on n'est pas sûr d'avoir à faire à quelqu'un d'honnête, il faut relever la plaque d'immatriculation et en parler ensuite avec les services de police ou de gendarmerie ».

Philippe Gril avec Martin Bodréro