J. Valcke (FIFA) : « Sans discussion, le plus gros événement sportif planétaire »

Sur RMC, le secrétaire général de la FIFA confirme que la compétition est à la fois très compliquée et coûteuse à organiser. A la taille de l'ampleur de l'événement.

A quelques heures de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde 2010, Jérôme Valcke confirme que tout est prêt pour le premier match Afrique du sud - Mexique, mais admet « qu'on va avoir certainement le plus gros challenge aujourd'hui. Un match d'ouverture, c'est compliqué, il y aura par exemple 23 chefs d'Etat et de nombreuses personnalités ».

A la question de savoir si le décès dans la nuit de l'arrière petite fille de Nelson Mandela peut compromettre la venue de l'ancien président ce soir, il répond: « Je ne sais pas honnêtement, j'ai appris ça moi aussi ce matin. Je pense que ce match est tellement important pour lui. J'aurai des informations dans la matinée, pas avant ».

Le Secrétaire Général de la FIFA estime clairement que cette Coupe du monde est une chance incontestable pour l'Afrique du Sud : « Il restera beaucoup de choses après cette Coupe du monde. Les infrastructures routières entre autres. Le pays a radicalement changé de visage depuis qu'il a obtenu la Coupe du monde. La seule question vraiment sera l'utilisation des stades. Dans certaines villes, il faudra qu'ils trouvent des événements à organiser pour être sûrs de les rentabiliser dans le futur ».

« 1 milliard de revenus bruts... »

Quant au coût financier de l'événement et les bénéfices réalisés par la FIFA, il en fournit le détail : « En 2009, on a dégagé 1 milliard de revenus de "turn over", les revenus bruts. Mais cet argent, on le dépense. On a engrangé 3,3 milliards de dollars sur la période 2007 / 2010. Une partie (1,3 milliard) part en Afrique du Sud pour l'organisation, ensuite 1 milliard part aux associations nationales dans le cadre des programmes de développement, 300 millions sont partis pour l'organisation des autres coupes du monde (ndlr: - de 17 ans, - de 20 ans etc.). Il faut y ajouter 400 millions dépensés en frais de fonctionnement. Le reste, ce sont des réserves qui nous assurent que quoiqu'il arrive, on peut survivre et continuer nos engagements ».

Conclusion de Jérôme Valcke, la Coupe du monde de football est « sans discussion, le plus grand événement sportif planétaire ».