Des images inédites de Paris vu du ciel, filmées depuis un drone

Une entreprise nantaise a pu filmer la capitale en drone. Des images rares obtenues après une longue attente pour décrocher les autorisations nécessaires.

La Tour Eiffel, Beaubourg ou le Sacré-Cœur comme vous ne les avez jamais vus. Comme un oiseau au-dessus de Paris. C'est ce qu'Aerotech Vision, une entreprise nantaise spécialisée dans les prises de vues aériennes, propose à travers une vidéo réalisée grâce à un drone.

Pour obtenir les autorisations et avoir ce point de vue inédit de la capitale, il a cependant fallu à l'entreprise attendre plusieurs jours. "Il y a eu un délai de trois semaines environ pour avoir l'autorisation de la préfecture de police, puis de la ville de Paris. Il fallait aussi constituer un dossier complet, précisant tous les lieux de décollage", raconte BFM Paris Fabien Duclos, directeur de production chez Aerotech Vision.

Plusieurs conditions leur ont été imposées: ne pas survoler d'immeubles d'habitation et ne pas filmer les piétons ou les voitures. Alors pour contourner le problème, ils ont dû faire décoller les engins de huit parcs différents, préalablement fermés au public. Des agents de la ville les ont accompagnés durant le tournage qui s'est déroulé en mai sur deux jours. Et à chaque fois entre 2 heures et 6 heures du matin.

Filmer des détails inaccessibles

Le choix du drone pour ces images en ultra-haute définition, plutôt qu'un hélicoptère, était évident pour la société. "Le drone est complémentaire à l'hélicoptère, mais avec le drone on peut aller très près des choses. Ça permet de filmer des détails inaccessibles avec un hélicoptère", explique le directeur de production.

Le film n'est utilisé, pour le moment, qu'en tant que "carte de visite". Aerotech Vision souhaiterait aussi renouveler l'expérience à Marseille et à Nantes, la ville où ils sont basés. Par ailleurs, ils aimeraient pouvoir offrir leurs services pour faire la promotion parisienne des Jeux Olympiques 2024, avec pourquoi pas, une autre vue insolite de la capitale.

Méryl Loisel et Séga Kanouté