Cinq choses qui ne doivent pas passer 2012

Puisque l’apocalypse n’a pas anéanti les hommes, ne peut-on pas souhaiter, au moins, qu’elle nous débarrasse de deux trois choses encombrantes ? - -
L’humanité achève tranquillement cette année 2012 et risque bien de passer en 2013 sans trop d’encombres. Puisque l’apocalypse n’a pas anéanti les hommes, ne peut-on pas souhaiter, au moins, qu’elle nous débarrasse de deux trois choses encombrantes ?
Ce serait la moindre des choses. Pour lui faciliter la tâche, la rédaction de BFMTV.com a désigné ce qui ne passera pas 2012, si tant est que les cavaliers de cette apocalypse partielle aient un petit peu de savoir-vivre.
1 - Les superstitions

Les plus superstitieux d’entre nous risquent de très mal vivre cette année 2013. Outre le fait qu’on devrait passer directement à 2014 pour les soulager de ce chiffre de mauvais augure, il s’agit de la première année depuis 1987 à comporter quatre chiffres différents. Pire : si l’on additionne 20 et 13, on obtient 33, un chiffre lourd de sens pour les numérologues.
Selon Courrier International, les Vikings et même les Romains étaient déjà triskaïdékaphobes (ils avaient peur du chiffre 13). Aujourd’hui, combien refusent encore de dîner à 13 ou d’habiter au numéro 13 d’une rue ? A qui ces superstitions manqueront-elles ?
2 - Le Gangnam Style

Pas besoin de faire un dessin, si cette vidéo a enregistré un milliard de vues, c’est bien qu’on la visionnée quelques centaines de millions de trop. Sans compter les lipdubs, parodies et autres adaptations, les deux crises diplomatiques provoquées par le chanteur et les terribles flashmobs avec Cauet en guest star : combien de raisons de voir cette chanson disparaître ?
Peine perdue, diront les esprits les plus chagrins, car elle sera aussitôt remplacée par pire. Peut-être, mais au moins, ce sera déjà ça de pris.
3 - La moustache

La rumeur court, le bruit, sinistre, se répand dans les bistrots et sur les réseaux sociaux : la moustache serait de retour. Aussi incroyable que cette nouvelle puisse paraître, elle est corroborée par le mouvement "Movember", qui incite chaque année les hommes du monde entier à se la laisser pousser durant le mois de novembre.
Autre signe inquiétant : la dernière coupe d'Europe de moustache s’est tenue cet automne en Haut-Rhin. L’Express, déjà atteint par le virus, commence à répandre la mauvaise graine en parlant de "grand retour".
Mais la contre-offensive s’organise. L’un des plus proches conseillers d’Obama, David Axelrod, vissé depuis des années à son attribut pileux, vient de se le raser. Coupons lui le poil sous le nez, et que la moustache ne passe pas 2012.
4 - Les photos de nourriture - de pieds sur Instagram

Il est des habitudes sur les réseaux sociaux que rien n’explique. Une force inconnue mais visiblement irrésistible pousse les utilisateurs d’Instagram, même les très bons, à partager les choses les plus ennuyeuses du monde, à savoir leurs pieds ou ce qu’ils mangent en cet instant précis.
Non, un filtre ne rendra pas nos Adidas artistiques, et les verrines ne sont intéressantes que lorsqu’on les tient dans notre main. Et encore, pas bien longtemps. Eradiquons les pieds et les sushis, et Instagram redeviendra le plus bel endroit sur terre. Ou presque.
5 - Les gens qui s'arrêtent en haut des escalators

La grande majorité des carambolages qui se produisent dans les transports en commun n’est pas due à la vitesse excessive ou aux déplacements en état d’ivresse. Dans les couloirs du métro, les accidents sont provoqués par les gens qui s’arrêtent n’importe où et n’importe comment.
Le problème est simplement mécanique : à chaque fois qu’un étourdi s’arrête juste en haut de l’escalator pour réfléchir à son itinéraire, sa liste de courses ou penser à son chat bien aimé et lâchement abandonné dans un appartement de 15m², c’est au bas mot cinq personnes qui sont précipitées contre lui, prisonnières de la marche imperturbable de la machine.
Comme par hasard, ce sont les mêmes qui se mettent bien au milieu du trottoir roulant pour être bien certains de ne laisser passer aucun usager pressé. Adieu, on ne vous regrettera pas.