Inquiétante disparition d'une jeune fille à Nantes

Pauline Haldenwang, 24 ans, étudiante en communication à Nantes, a disparu depuis une semaine. - -
L’inquiétude grandit à Nantes après une semaine sans nouvelle de Pauline Haldenwang. La jeune femme d’une vingtaine d’année a quitté son domicile nantais de la rue Kléber sans aucun papier ni téléphone. Le jour de son départ, dans l'escalier, elle a croisé une voisine avec qui elle a échangé quelques mots. Personne ne l'a revue depuis. Certains proches la décrivent comme une personne un peu angoissée.
La police, qui a ouvert une enquête pour disparition inquiétante, ne dispose « d'aucun élément ni témoignage probant ». Des recherches ont été effectuées le long des berges de la Loire à l’aide de chiens pisteurs, mais également avec un hélicoptère. Ses amis, aidés par de nombreux anonymes, ont alerté les médias, mobilisé les réseaux sociaux et placardé des affiches à Nantes, Rennes et Paris, dans le quartier de la gare Montparnasse.
« Le pire c’est l’incertitude »
Florence, la mère de Pauline, s’est confiée sur RMC : « Elle est rentrée chez elle à 17h15 et à 18h, une voisine l’a croisé dans l’escalier et depuis on n’a plus de nouvelles. Donc elle est partie avec ses clés. C’est ce qui nous a alertés immédiatement. Elle avait laissé son sac à main avec tous ses papiers, son portable. Elle n’a jamais fugué. C’est quelqu’un de très posé. Ce n’est pas une jeune fille à problème. Le pire pour tout le monde c’est l’incertitude. On n’a aucune piste. Personne ne l’a vu, c’est incroyable. Plus ça va plus on s’épuise quand même. Mais pour l’instant on essaye de faire face ».
« Elle aurait pu faire une mauvaise rencontre »
Benjamin est le petit ami de Pauline. Inquiet, il tente de garder espoir et se mobilise pour Pauline : « Nous avons rassemblé tous nos amis, tous nos proches qui sont venus jusqu’à Nantes nous aider pour la publication de ces affiches dans tous les quartiers de Nantes. A Paris aussi, la gare Montparnasse, l’ensemble des gares, les stations de péages. On ne faiblit pas. Il y a encore plusieurs quartiers qu’on n’a pas encore quadrillé. On continue à chercher, à comprendre pourquoi. A chaque fois qu’elle part, elle laisse un mot. Elle a laissé ses affaires comme si elle avait pris une pièce de 2 euros pour aller chercher du pain dans la boulangerie d’en face. Elle aurait aussi pu faire une mauvaise rencontre en essayant de partir toute seule. On perd pas espoir, on est optimiste et on continue de chercher ».