INFO RMC - Amendement restauration : la restauration collective visée elle aussi

INFO RMC - l'amendement restauration dans la loi sur la consommation concernera aussi la restauration collective, scolaire et festive - -
Au-delà des restaurants traditionnels déjà concernés par le projet de loi sur la consommation, l'amendement qui doit être déposé mardi par le député socialiste de la 1ère circonscription de Saône-et-Loire, Thomas Thévenoud, vise également la restauration en entreprise, en milieu hospitalier, mais aussi à l'alimentation dans les fêtes populaires. Le député socialiste veut plus de transparence dans les menus. En clair, il s'agit de mettre en place une signalétique sur les cartes permettant au client de savoir si les plats sont cuisinés sur place, ou à l'inverse, si les produits ont été surgelés, et pré-cuisinés.
« La transparence va favoriser l’emploi »
Pour le député Thévenoud, les bienfaits de cet amendement dans la restauration collective sont évidents : « Ce principe de transparence des cartes et des menus de ce que l’on mange s’applique à tous les types de restauration et pas seulement la restauration traditionnelle. Seront aussi visées la restauration collective, la restauration en entreprise, la restauration scolaire. Il faut aussi apprendre aux gamins à lire un menu et à voir ce qu’il y a derrière en termes de métier, de transformation des produits, d’approvisionnement auprès de producteurs locaux. Il faut favoriser la transparence des cartes, les circuits-courts et cela va favoriser quoi ? L’emploi ».
« Ici la nourriture est accessoire et nous n’avons aucun label à défendre »
A la Fête portugaise, organisée dimanche comme chaque année à la base de loisirs de Créteil en banlieue parisienne, l’idée d’imposer la transparence dans les menus n’apparaît pas comme une nécessité, ni comme une priorité. Ici, les festivaliers ne sont pas là pour la nourriture mais bien pour la fête. « La nourriture ici est accessoire, explique Georges, l’un des responsable de l’organisation. Les gens viennent pour en rencontrer d’autres et participer à la fête. On n’a aucun label à défendre, pas d’étiquette de restaurant ». Et s’il est organisateur, il n’est pourtant pas le seul à trouver cette extension de l’amendement un peu inutile. « Quand on est au restaurant, je comprends, mais là ? On ne vient pas pour manger... », explique enfin Paule au micro de RMC, une sardine grillée, surgelée, dans son assiette.