Indice des prix BFMTV: quels produits ont le plus augmenté et baissé ces dernières semaines?

C'est un retour à la réalité après les vacances qui peut être un peu brutal. En cette rentrée, le pouvoir d'achat des Français continue de subir les effets de l'inflation. En moyenne, l'alimentation coûte 7% plus cher qu'il y a un an. Un poids sur le portefeuille constaté par l'indice BFMTV qui suit l'évolution des prix des secteurs de l'alimentaire, de l'hygiène et du carburant.
Selon cet indicateur, ce sont les produits laitiers qui ont enregistré les plus fortes progressions ce mois-ci. Cette hausse est notamment due à l'augmentation des prix de l'alimentation animale, ceux de l'énergie mais également à la sécheresse qui a un impact très net sur les récoltes cette année.
La viande, les légumes, les produits d'hygiène en forte hausse
Les prix des produits alimentaires sont effectivement en hausse. C'est le cas, par exemple, de la viande ou des fruits et légumes. À titre d'illustration, les prix des pommes de terre ont enregistré une augmentation de 50%. Une inflation qui pousse les ménages français à s'adapter.
"On mange moins de viande et moins de fromage: des produits qui sont chers au kilo et on va vers des produits céréaliers - c'est ce qui coûte le moins cher - c'est-à-dire du riz, des pâtes, de la semoule", explique à BFMTV Pascale Hebel, spécialiste de la consommation.
Les produits d'hygiène, qui étaient il y a encore un mois orientés à la baisse, sont en nette progression également ce mois-ci.

Les carburants continuent leur diminution
Du côté des prix de l'énergie, si ceux du gaz continuent d'inquiéter, ceux des carburants sont en baisse. Leur prix sont au plus bas depuis février dernier. Un net repli permis notamment par la remise de 10 centimes par litre mise en place par le gouvernement.
Autre bonne nouvelle: le prix des céréales diminue considérablement et se retrouve même au niveau d'avril dernier. Toutefois, la hausse des produits alimentaires devrait se poursuivre pour les prochaines semaines, notamment à cause des conséquences de la sécheresse historique qui a touché la France cet été.