Grève: 1.800 vols annulés, le trafic aérien fortement perturbé

Les vols pourraient être réduits de 30 à 50% de mardi à jeudi. - -
Des perturbations importantes sont à prévoir ce mardi dans les aéroports parisiens de Roissy et Orly, mais aussi dans les principaux aéroports de province, en raison d'un mouvement de grève des contrôleurs aériens de l'aviation civile. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a annoncé ce mardi que 1.800 vols sur 7.650 seront annulés ce jour.
"Globalement, la situation est assez calme dans les aérogares" car les mesures prises en amont permettent "d'avoir uniquement les passagers qui ont un avion à prendre", a indiqué un porte-parole de la DGAC.
> Annulations de dernière minute à prévoir
"Pour l'instant, la situation est calme dans les deux aéroports mais des retards sont à prévoir dans la journée", a indiqué un porte-parole d'Aéroports de Paris, faisant, par ailleurs, état de possibles annulations de vols de dernière minute.
"Nous conseillons vivement aux passagers de prendre contact avec leur compagnie aérienne avant de se rendre à l'aéroport pour vérifier que leur vol est bien maintenu", a-t-il précisé.
> 50% de vols en moins dans les principaux aéroports
La Direction générale de l'aviation civile DGAC a demandé pendant le week-end aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 50% de mardi à jeudi aux aéroports de Roissy, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux.
Selon un porte-parole de la DGAC, il ne devrait pas y avoir, malgré la grève, "de cacophonie ni de passagers en errance, les dispositions ayant été prises en amont".
> De 30 à 40% d'annulations en régions mardi
Les principaux aéroports régionaux étaient affectés aussi par ce mouvement. Ainsi à Nice, 31% des vols ont été annulés mardi aux départs et 32% aux arrivées, selon une porte-parole, soulignant que les navettes reliant la ville à Paris étaient les plus affectées.
A Marseille, 30% des vols étaient aussi annulés et à Lyon 41%.
> Trois jours de grève
Le syndicat autonome des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), qui se dit majoritaire chez les aiguilleurs du ciel, a déposé un préavis du 11 au 13 juin, afin de dénoncer "les conséquences directes sur la politique nationale des contraintes européennes" dans le secteur.
D'autres syndicats (CGT, CFDT, Unsa et FO) représentant les contrôleurs aériens de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) ont déposé des préavis, mais pour la seule journée de mercredi, afin notamment de dénoncer le projet de Bruxelles visant à créer un "ciel unique" au niveau européen.