Ocean Viking: au moins 175 des 234 migrants seront répartis entre 11 pays européens

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Emmanuel Macron ne veut pas traiter que les "symptômes" en termes de migrations
Emmanuel Macron veut lutter contre les inégalités avec l'Afrique pour "prévenir les migrations", a-t-il déclaré vendredi, quelques heures après le débarquement de l'Ocean Viking.
"En ce moment, on a un débat en France sur les sujets migratoires, débat très important qui suppose des réponses très fortes, rigoureuses, etc.", a souligné le Président lors du Forum de Paris pour la paix.
"Mais ce débat, nous ne le réglerons jamais, d'abord si on n'a pas une vraie organisation européenne qui fonctionne, et encore moins si on ne sait régler les problèmes des inégalités avec le continent africain et les autres rives de la Méditerranée", a-t-il poursuivi. "Parce qu'il se trouve que la France n'est pas une île, et ne le deviendra vraisemblablement pas dans les années qui viennent."
"Si on n'arrive pas à mettre le débat public sur le cœur de tout ça, on passera un temps fou et une énergie folle à essayer d'avoir un traitement simplement des symptômes", a ajouté M. Macron. "La coopération internationale est nécessaire", a-t-il insisté.
Le préfet du Var indique que "tous les passagers ont demandé l'asile"
Durant son point presse de 19h, Evence Richard, le préfet du Var, a déclaré que les premères opérations, après le débarquement des 230 migrants de l'Ocean Viking à Toulon, s'étaient déroulées "sans aucune tension".
"La journée a été dédiée aux sujets de santé", a-t-il précisé. La vingtaine de passagers qui présentaient un risque sanitaire a été traitée par les services médicaux, principalement pour des problèmes dermatologiques, d'arrêt de traitement ou d'un besoin de soutien psychologique.
Le préfet du Var a conclu: "Dès demain, commenceront les auditions qui se poursuivront jusqu’à ce que chacun des passagers ait été entendu." Selon lui, elles dureront 2 à 3 jours, ou "un petit peu plus". Quoiqu'il arrive, tous ont d'ores et déjà "demandé l'asile".
Des contrôles renforcés sur une dizaine de points de passage de la frontière franco-italienne
Les contrôles renforcés à la frontière franco-italienne, décidés par Paris après le refus de Rome de laisser accoster le navire humanitaire Ocean Viking, sont effectifs depuis jeudi sur "plus d'une dizaine" de points de passage, a indiqué vendredi la police française.
Il s'agit de "contrôler les gares, les axes secondaires notamment près de Menton mais aussi Sospel ou Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes), les axes autoroutiers, en particulier l'A8, les sorties, péages et aires d'autoroute", a précisé la Direction générale de la police nationale (DGPN).
Près de 500 policiers et gendarmes supplémentaires vont être mobilisés pour des contrôles sur ces "points de passage autorisés (PPA)", afin de garantir "une sécurisation H24".
Le maire de Toulon dénonce l'attitude de l'extrême droite "toujours prête à instrumentaliser la misère et les drames humains"
"Plutôt que de venir à Toulon exprimer leur haine, qu’ils aillent donc à Rome convaincre leurs complices de faire leur devoir", a déclaré vendredi Hubert Falco dans un communiqué. "Ils sont aujourd’hui comme des vautours autour de ce bateau", a-t-il ajouté.
Le maire de Toulon et président de Toulon Provence Méditerranée, qui a accueilli le navire humanitaire Ocean Viking et les 230 migrants encore à bord, s'est insurgé contre le manque "d'humanité" d'une frange de l'échiquier politique français.
"C'est un comble que l’extrême droite française, qui fait profession de nationalisme, condamne son propre pays plutôt que l’Italie qui a violé tous les accords internationaux et piétiné tous ses devoirs", s'est-il étonné.
Il a alors adressé un message aux habitants de sa ville: "Je connais les Toulonnais et leur qualité de cœur, leur sens de l’honneur. Ils ne seront pas dupes de cette danse politicienne indécente."
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"Il fallait d'abord qu'ils ne viennent pas": Éric Zemmour accable des migrants qui "n'ont rien à faire en Europe"
En duplex sur BFMTV depuis Toulon, Éric Zemmour a repris son propos hostile à l'égard des passagers de l'Ocean Viking: "Il fallait d'abord qu'il ne viennent pas, qu'ils ne partent pas!" "Si les gens sont malades, c'est que le bateau est venu les chercher qu'ils cherchaient un port d'accès depuis 20 jours", a-t-il même avancé.
"Il fallait renvoyer chez eux ces gens qui n'ont rien à faire en Europe. nous avons des bateaux, y compris militaires. Il faut qu'ils sachent qu'ils n'arriveront pas chez nous", a-t-il martelé, évoquant un peuple français "en danger de mort".
Le gouvernement italien "s'est comporté manière odieuse" selon Jean-Luc Mélenchon
Répondant aux questions de la presse après son discours à Chauny, Jean-Luc Mélenchon a évoqué plus directement la situation de l'Ocean Viking. "L'Italie s’est comportée d’une manière odieuse parce que c’est contraire au droit de la mer, à tous les usages des pays européens", a-t-il dit, ajoutant plus tard: "Je pense que le gouvernement italien s’est très, très mal comporté".
"S’ils contreviennent à un droit universel, oui ils doivent être sanctionnés", a encore estimé l'insoumis. Au moment de commenter la décision du gouvernement d'ouvrir la rade de Toulon, il a lâché: "Qu’est-ce que vous voulez qu’il fasse d’autre ? Quand même, on est la France, on n’est pas un pays de barbares dirigés par des fascistes comme en Italie".
Immigration clandestine: Paris et Londres annoncent "des progrès" vers un accord
La France et le Royaume-Uni ont annoncé vendredi dans un communiqué commun "des progrès" pour trouver un nouvel accord concernant les migrations clandestines.
Les ministres des Affaires étrangères, Catherine Colonna et James Cleverly, qui se sont entretenus à Paris à l'occasion des commémorations de l'Armistice, ont indiqué qu'il était "urgent de s'attaquer à toutes les formes d'immigration clandestine y compris les traversées d'embarcations de fortune et de s'attaquer à leurs causes profondes".
175 des 234 migrants secourus par l'Ocean Viking déjà appelés à être répartis entre 11 pays européens selon Darmanin
Alors que la question des relocalisations des migrants en Europe est au centre des débats, Gérald Darmanin a chiffré sur Twitter le contingent des passagers de l'Ocean Viking déjà admis sur le territoire de l'un des partenaires de la France. Prenant en compte l'ensemble des 234 migrants secourus par le bateau - soit les 230 arrivés aujourd'hui à Toulon, et les quatre personnes évacuées hier vers l'hôpital de Bastia - il a écrit:
"À cette heure, 11 États Européens se sont déjà engagés à reprendre 175 des 234 passagers de l’Ocean Viking. La France peut compter sur le soutien de ses partenaires. Nous les en remercions chaleureusement".
"La solidarité européenne est une réussite", s'est encore félicité le ministre de l'Intérieur.
"Il faut éviter l'arrivée de ces migrants sur le territoire": Pour Marion Maréchal, il n'y a qu'"une seule réponse" à l'immigration clandestine
Marion Maréchal, vice-présidente de "Reconquête", a succédé à Eric Zemmour au micro devant la presse. "Il ne s'agit pas d'interdire de porter secours, il s'agit de ne pas autoriser que ces personnes accostent sur le territoire français", a-t-elle dit.
"95% des OQTF ne sont pas exécutées. (...) Une immense majorité des déboutés du droit d'asile restent sur le territoire", a-t-elle affirmé. "La seule réponse à cette immigration clandestine, c'est d'éviter que ces migrants arrivent sur le territoire", a alors achevé Marion Maréchal.
"Veut-on que la France devienne l'Afrique?": Eric Zemmour attaque la politique migratoire qu'il prête au gouvernement
Poursuivant la charge contre la politique migratoire qu'il prête au gouvernement, Eric Zemmour a lancé: "Veut-on que la France reste la France ou devienne l'Afrique?"
Il a ajouté: "Que l'Afrique s'occupe des Africains". Il a distingué l'accueil des réfugiés ukrainiens et des personnes venant d'Afrique, arguant du caractère "européen et chrétien" des premiers. "Tous sont égaux dans leur dignité d'Homme mais on a la droit d'être plus proche de certains que d'autres", a-t-il encore déclaré.
"J'aurais dit au bateau de rentrer chez lui": à Toulon, Eric Zemmour appelle le gouvernement à "renvoyer" les migrants de l'Ocean Viking
Il veut "absolument alerter les Français" au sujet d'un "événement gravissime et historique". Eric Zemmour a fait le déplacement jusqu'à Toulon quelques heures après que l'Ocean Viking est arrivé dans la rade.
"Nous avons passé une nouvelle étape: le gouvernement doit préserver son peuple d'une submersion migratoire et le président de la République ne le fait pas", a déclaré l'homme d'extrême droite.
Brocardant à la fois l'exécutif et les institutions européennes, il a posé: "Ils veulent toujours plus de migrants et se moquent de la survie du peuple français. Je ne m'en moque pas".
Qu'aurait-il fait à la place du gouvernement? Eric Zemmour a rétorqué: "Je lui aurais dit de rentrer chez lui. Il y a des relations entre les passeurs et les bateaux de SOS Méditerranée. Les passeurs savent quand les bateaux passent. Quand ils mettent ces pauvres migrants sur des petites barques c'est qu'ils savent que les bateaux comme celui de SOS Méditerranée vont les récupérer."
"Le gouvernement devrait les renvoyer chez eux", a-t-il encore plaidé.
Eric Zemmour a dressé un parallèle avec les difficultés de l'hôpital: "On n'arrive pas à trouver de la place à l'hôpital pour des enfants atteints de bronchiolite mais on trouve un centre de vacances somptueux pour des gens qui ne devraient pas être là. On voit les priorités du gouvernement."
Quant au droit de la mer, le fondateur de "Reconquête", il l'a balayé d'un revers de main: "Je connais la loi suprême, qui est celle de la préservation du peuple français."
"Mal être physique, brûlures, déshydratation": les dirigeants de SOS Méditerranée font le point sur l'état de santé des passagers
Lors de cette conférence de presse, les dirigeants de SOS Méditerranée ont dénoncé un "triste record d'attente en mer", après que l'Ocean Viking a dû attendre trois semaines avant de pouvoir mouiller en rade de Toulon.
L'un d'entre eux a dépeint: "234 personnes qui dorment à même le bois, sur le pont du bateau". "20 personnes ont besoin de soins intensifs", a indiqué la même source déplorant la survenue de "beaucoup de tensions à bord" et le "caractère inhumain de laisser aussi longtemps ces gens sur le bateau".
Xavier Lauth, directeur des opérations de l'ONG a pour sa part pointé la "situation de mal être physique", décrivant des "gens qui s’alimentent peu, des brûlures, de la déshydratation, une grosse grippe à bord qui a aussi touché neuf de nos collègues". Tout en soulignant qu'il n'y avait "pas de danger de maladie sévère ou critique", il a souligné "l'impact psychologique fort" de l'attente, impact "difficile à traiter à bord".
50 personnes évacuées à la mi-journée
Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi à la mi-journée dans un théâtre toulonnais, les responsables de l'ONG SOS Méditerranée, qui affrète l'Ocean Viking, ont fait le point sur l'évacuation du bateau humanitaire et la prise en charge des migrants.
"Les opérations sont toujours en cours. À la mi-journée, 50 personnes ont pu être évacuées du OceanViking", a inddiqué l'un de ces dirigeants.
Marine Le Pen dénonce la "très mauvaise décision" d'un chef de l'Etat "défenseur de l'immigration massive"
Depuis Hénin-Beaumont, où elle se trouve à l'occazsion d ece 1& novembre, Marine Le Pen a tancé la décision des autorités françaises d'accueillir l'Ocean Viking à Toulon.
"Je considère que c’est une très mauvaise décision qui a été prise par Emmanuel Macron beaucoup plus que par Gérald Darmanin. Jusqu’à présent la France avait toujours existé à la mise devant le fait accompli, aujourd’hui notre pays par la voix de son dirigeant à céder, c’est donc le début je pense de toute une série de bateaux d’ONG dont j’ai dit et je redis qui demanderont pas être accueilli dans les pas français", a-t-elle lancé.
Elle a encore appuyé: "Ce n’est pas un chef de l’État faible, c’est un chef de l’État qui défend une idéologie qui est contraire à celle que je défends". "Il fait croire qu’il est opposé à l’immigration massive clandestine alors qu’en réalité il en est le défenseur, il en est le promoteur et si je peux me permettre, cet acte, cette décision qui vient d’être prise en est en symbole", a-t-elle achevé.
Giorgia Meloni dénonce une réaction française "agressive, injustifiée et incompréhensible"
Quelques heures après l'accostage du navire humanitaire Ocean Viking, la Présidente du conseil italienne Giorgia Meloni a qualifié la réaction française d'"agressive, injustifiée et incompréhensible".
Ce jeudi, le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin n'avait ainsi pas mâché ses mots, parlant d'une Italie "très inhumaine" face à la situation de ce navire et de ses occupants.
"C'est bien une zone d'attente internationale": la porte-parole du ministère de l'Intérieur fait le point sur l'accueil des migrants à Giens
Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur, est intervenue sur notre antenne. Elle a précisé:
"C'est bien une zone d'attente internationale - fermée et sécurisée - où les migrants sont placés dans la mesure où ils ne sont pas acceptés sur le terrirtoire français, même s'ils pourront faire des demandes d'asile".
Elle a rappelé que certains migrants seront "relocalisés" vers l'Allemagne, et neuf autre pays européens. Elle a indiqué qu'on ne pouvait pas encore savoir combien des migrants resteraient sur le territoire français au terme de la procédure.
Pour la directrice de France terre d'asile, les extrêmes droites italienne et française "jouent des divisions"
Delphine Rouilleault, directrice générale de France Terre d'asile, a réfuté l'intervention du parlementaire d'extrême droite:."'Reconquête' est l'allié de Giorgia Meloni dans cette aventure", a-t-elle lancé en référence à la présidente du Conseil italien.
"Les extrêmes droites italienne et française jouent de ces divisions", a-t-elle encore observé.
Pour Stéphane Ravier, Emmanuel Macron est "le président de l'immigration massive et du grand remplacement"
Le parlementaire d'extrême droite a enchaîné, en brocardant le chef de l'Etat. "C'est le président de l'immigration massive et du grand remplacement", a ainsi lâché Stéphane Ravier.
"On essaie de rassurer les gens avec des discours jamais suivis d'effet", a encore regretté le sénateur.
Stéphane Ravier, sénateur "Reconquête", fait de l'Ocean Viking "l'avant-garde du grand débarquement" et "du grand remplacement"
Depuis une voiturre, en route vers les cérémonies du 11-novembre, Stéphane Ravier, sénateur du "Reconquête" d'Eric Zemmour et ex-RN, a commenté la situation sur notre antenne. Il a vu dans l'arrivée de l'Ocean Viking à Toulon le fruit d'une politique d'immigration "insupportable".
Il a ensuite voulu "dénoncer un symbole fort": "Ce bateau est l'avant-garde du grand débarquement, la conséquence du grand remplacement". "Il était urgent de sauver ces clandestins de la noyade", a-t-il toutefois concédé: "Mais le bateau aurait dû mettre cap au nord, vers l'Afrique pour mettre en sûreté ces clandestins".
Prise en charge, transport et examen des demandes d'asile: le préfet décrit un accueil en trois phases
Le préfet Evence Richard a placé l'opération sous "trois souci": "un souci de dignité et humanité mais aussi un souci de sécurité et enfin de rigueur et de fermeté". Il l'a ensuite détaillée, la découpant en trois phases.
"D'abord, une évaluation sanitaire sera effectuée par le SDIS et le Samu. Ensuite, les services de la douane et de la police de l'air et des frontières procéderont à la notification du placement en zone d'attente, ensuite une phase purement logistique de transport vers la presqu'île de Giens. Enfin, une troisième étape, à l'arrivée sur la presqu'île, avec en permanence des équipes médicales", a-t-il listé.
"Ce séjour permettra l'examen des demandes d'asiles en procédure accélérée", a-t-il repris: "Cette phase va commencer mais s'étalera sur plusieurs jours. Le centre de la presqu'île de Giens a vocation à rester ouvert une vingtaine de jours".
600 fonctionnaires mobilisés, forces de l'ordre et personnels de santé: le point du préfet sur les moyens mobilisés
Alors que les 230 migrants de l'Ocean Viking ont pu toucher terre et le sol du port de Toulon ce matin à 8h50, le préfet local, Evence Richard, a fait un point devant la presse. Il a d'abord évoqué les moyens importants mobilisés par l'Etat pour l'événement:
"Pour organiser et assurer leur prise en charge les services de l'Etat ont mobilisé près de 600 personnes. D'abord au niveau des forces de l'ordre et de sécurité, à peu près 240 fonctionnaires pour garder le site d'hébergement, 125 membres de la police de l'Air et des frontières, 38 douaniers, des effectifs de la DDSP, de la gendarmerie du Var et des Alpes-Maritimes", a-t-il listé.
Au registre médical, le haut fonctionnaire a signalé entre autres la présence du SDIS et du Samu. "Enfin pour assurer l'ensemble des formalité, des fonctionnaires, des agents de la préfecture, des personnels de l'OFPRA et de l'Offi ont aussi été mobilisés", a complété Evence Richard.
La secrétaire d'Etat chargée de l'Europe déplore la "rupture de confiance" avec l'Italie
Laurence Boone, secrétaire d'Etat en charge des Affaires européennes, était l'invitée de franceinfo ce matin. Elle a elle aussi fustigé la position italienne: "Le gouvernement italien actuel n'a pas respecté le mécanisme européen auquel il s'était engagé (selon un traité signé par l'exécutif précédent, NDLR)".
"Il y a rupture de confiance car il y a décision unilatérale qui met des vies en danger et n'est pas conforme au droit international", a-t-elle repris.
"L'erreur" du gouvernement Meloni: ce que dit la presse italienne ce matin
En duplex sur notre antenne, Andrea Bonanni, éditorialiste à La Repubblica (ancré au centre gauche italien) a fait le point sur ce que la presse de son pays disait de l'événement en cours ce matin.
"C'est surtout la crise avec la France qui fait la Une des journaux. Des mots peu diplomatiques ont été échangés de part et d'autres", a-t-il remarqué, avant d'ajouter: "La plupart des commentaires portent sur ce qui est appelé 'l'erreur' du nouveau gouvernement italien. Ils ont voulu détourner l'attention des problèmes majeurs auxquels ils doivent faire face."
Quant aux mesures de rétorsion brandies par Gérald Darmanin, en revanche, elles ne semblent pas frapper outre-mesure les esprits italiens. "L'accord de relocalisation des migrants n'a jamais vraiment fonctionné", a ainsi posé Andrea Bonanni. .
La télévision italienne suit en direct l'arrivée de l'Ocean Viking à Toulon
Alors que le gouvernement italien, vivement tancé jeudi par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin au moment où il annonçait l'ouverture du port de Toulon à l'Ocean Viking, a dit son "incompréhension" devant la réaction française, la télévision publique transalpine suit avec attention l'arrivée de l'Ocean Viking dans la rade.
Et surtout en direct, comme l'a noté ci-dessus, le correspondant de La Croix en Italie, Loup Besmond de Senneville.
L'Ocean Viking est arrivé dans la rade de Toulon
C'est la fin d'un long périple de trois semaines, et d'un bras-de-fer tendu entre France et Italie. Ce matin, sur les coups de 8h30, l'Ocean Viking, 230 migrants toujours à son bord, est arrivé dans la rade de Toulon. Le débarquement a eu lieu à 8h50. On compte parmi eux 57 enfants. De plus, trois migrants et un de leurs accompagnants de l'ONG SOS Méditerranée qui affrète le navire ont été exfiltrés hier vers l'hôpital de Bastia pour raison sanitaire.
On compte parmi eux 57 enfants. De plus, trois migrants et un de leurs accompagnants de l'ONG SOS Méditerranée qui affrète le navire ont été exfiltrés hier vers l'hôpital de Bastia pour raison sanitaire.L'arrivée du bateau dans le port varois en image, ci-dessus.
Les migrants seront accueillis dans un village vacances de la presqu'île de Giens
On en sait plus sur la solution d"hébergement trouvée pour l'accueil des migrants de l'Ocean Viking à Toulon. Selon les informations de BFM Toulon auprès d'une source policière confirmée par une source politique, les réfugiés seront escortés jusqu'à la presqu'île de Giens dans un village vacances.
Ils seront escortés en bus par la police nationale. C'est le lieu qui a été choisi comme zone d'attente.
"Macron trahit une fois de plus sa parole": Éric Ciotti dénonce "une faute lourde" du gouvernement
Invité de la matinale de RMC, le candidat à la présidence des Républicains Éric Ciotti s'est indigné de l'accueil de l'Ocean Viking et de ses 234 passagers dans le port de Toulon, pointant un responsable: Emmanuel Macron.
"Le président Macron, il y a quelques années avec l'Aquarius, avait dit qu'il ne fallait pas faire preuve de bons sentiments et faire preuve de fermeté. C'est une faute très lourde de la part du gouvernement français", a-t-il lancé.
"Emmanuel Macron trahit une fois de plus sa parole. C'est un signal de laxisme migratoire qui prend une étape nouvelle aujourd'hui", a-t-il conclu.
L'Ocean Viking à quelques kilomètres de la rade de Toulon
Le navire humanitaire doit arriver dans l'heure qui vient en rade de Toulon. Au dernier pointage, l'Ocean Viking était localisé au large de la presqu'île de Saint-Mandrier.

Deux tiers des personnes migrantes doivent être relocalisées dans 9 pays européens
Alors que l'Ocean Viking doit débarquer ce vendredi dans le port militaire de Toulon, neuf pays européens ont déjà indiqué qu'ils accueilleraient deux tiers des 234 passagers.
L'Allemagne doit notamment accueillir plus de 80 personnes. La Croatie, la Roumanie, la Bulgarie, la Lituanie, Malte, le Portugal, le Luxembourg et l'Irlande se sont également portés volontaires, au nom de la "solidarité européenne".
Comment va se dérouler l'arrivée du navire?
Ce matin, à partir de 8 heures, l'Ocean Viking et ses 234 passagers dont plusieurs dizaines d'enfants, doit débarquer dans le port militaire de Toulon, dans le Var.
Lors de leur arrivée, les personnes seront placées dans une "zone d'attente", qui permettra aux autorités de contrôler les arrivants sans toutefois les autoriser à débarquer sur le territoire français.
Gérald Darmanin a également indiqué jeudi soir que les personnes migrantes seront soumises à un examen médical, mais également à un entretien avec la DGSI, "pour voir s'il n'y a pas de personnes dangereuses".
Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce direct consacré à l'arrivée de l'Ocean Viking et de ses 234 passagers dans le port de Toulon.