Les vacances rallongées, bonne nouvelle pour le tourisme

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Elles vont durer jusqu'au lundi 12 novembre pour les trois zones. Cette année, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a rajouté 5 jours de vacances à la Toussaint. Un aubaine pour les professionnels du tourisme qui n'ont pas eu une année très remplie. Selon les spécialistes du tourisme, le cabinet Protourisme, les réservations sont pour l'instant égales à celles de l'année dernière. La plupart des hôtels et des résidences de vacances sont bien remplis malgré la baisse de pouvoir d'achat. Plus de jours de vacances ne veut pas dire pour autant plus de départs. Selon le cabinet Protourisme, ils seront près 9 millions cette année, c'est un peu moins que l'année dernière.
« Pas les moyens cette année »
En pleine tempête économique certains ont dû faire un choix comme Paul, 25 ans, qui ne partira pas voir sa famille.« Je n’ai pas les moyens cette année», explique-t-il sur RMC. Ce n'est pas le cas de Pauline, 32 ans qui fera attention à ses dépenses mais ne se refuse pas de vacances. « Je pars en Vendée, en thalasso. Un week-end de 4 jours, je préfère en profiter quitte à moins dépenser en fringues ou en nourriture ».
En revanche, bonne nouvelle pour les hôteliers: selon le cabinet Protourisme, le nombre de nuits passées hors de la maison, dans un hébergement payant ou dans la famille, va augmenter de 20 à 25% cette année. C'est le résultat des 5 jours de vacances supplémentaires. Selon le baromètre Mondial Assistance, seul 19% des Français ont un projet concret pour leur départ, contre 22% l'an dernier.
« On a négocié des tarifs »
« Sur des séjours de deux semaines, on offre quasiment la deuxième semaine, explique sur RMC Sabine Larose, responsable d'une résidence de vacances familiale à Bergerac, qui a peiné à remplir sa résidence mais qui a finalement réussi « grâce à des tours operators ».
« Nous avons quand même réussi à négocier des tarifs intéressants pour les clients, explique-t-elle. Si nous n’avions pas négocié, les clients sur deux semaines n’auraient pas pu louer. On a l’impression que c’est un besoin pour les clients de sortir de la morosité. Ils sont demandeurs de vacances et préfèrent faire attention sur place avec des loisirs moins onéreux ».
Les Français qui partent en vacances et les autres|||
Les classes populaires sont celles qui renoncent le plus à partir (50%) mais aussi à faire réservations de dernière minute. Les jeunes, les CSP+ et les habitants de la région parisienne sont les plus nombreux à partir à la Toussaint.