Enseignant poignardé: « Il ne l’a pas tué, il l’a massacré ! »

Un enseignant a été tué ce mardi dans l'Oise, de plusieurs coups de couteau, par un homme extérieur au lycée. Il venait se venger d'une possible relation amoureuse avec son épouse, femme de ménage dans l'établissement. L'un des meilleurs amis de la victime témoigne sur RMC.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le meurtrier soupçonnait la victime d'entretenir une relation avec son épouse, femme de ménage au lycée professionnel Robert et Nelly de Rothschild de Saint Maximin (Oise). Mardi matin, l'homme âgé de 31 ans a pénétré dans l'enceinte de l'établissement. Il aurait traversé la cour où se trouvait le professeur, entouré de plusieurs élèves, et est parvenu à lui asséner « vraisemblablement plusieurs coups à l'arme blanche », selon la gendarmerie. L'enseignant n'a pas survécu à ses blessures. L'un de ses amis d'enfance, Stéphane, a voulu témoigner ce mercredi sur RMC.

« Il est parti à cause d'un lâche »

« Nous étions très proche de lui, c’était vraiment quelqu’un. Ça faisait trente ans qu’on le connaissait, c’était notre ami d’enfance. Ça nous fait terriblement mal. Nous ne comprenons pas ce geste. Même si c’était dans le cadre qu’on dit, la jalousie, l'homme qui est venu le tuer aurait dû s’expliquer comme un homme. Pas venir le poignarder lâchement. Moi personnellement j’y crois pas du tout à cette histoire de relation avec la femme de celui qui l’a tué. Et même si c’est ça, je le regrette terriblement parce qu’il avait lui-même une femme. Mais ça m’étonnerait fortement. Il n’était pas du tout comme ça. Le meurtrier, il est venu mais il ne l’a pas tué, il l’a massacré. C’est pas un coup de poignard qu’il lui a mis, c’est plusieurs. C’est incompréhensible. La rumeur peut tuer un homme, vous le voyez bien. C’est du grand n’importe quoi, je suis encore totalement sous le choc. Mon ami, c’était quelqu’un de très très gentil. Et on était très fier de lui parce qu’il était devenu professeur. Il sort d’une cité d’Argenteuil qui n'est pas facile, et il avait réussi. Et voilà... il est parti à cause d’un lâche ».

La Rédaction