Contre le "séparatisme", la République "doit tenir ses promesses" assure Macron

En déplacement ce mardi à Mulhouse où il doit annoncer plusieurs mesures afin de lutter contre le "séparatisme islamiste" mais aussi "les discriminations", Emmanuel Macron a été interrogé par plusieurs personnes qui attendaient sa venue.
Dans un premier temps, il a tenu à clarifier la raison pour laquelle la ville alsacienne avait été choisie pour ces annonces.
"Mulhouse fait partie des quartiers où on a identifié qu’il y avait des vraies difficultés. On avait des associations qui prônaient de sortir de la République, la déscolarisation, des influences extérieures, et c’est ce que j’appelle le séparatisme", a-t-il débuté.
"Séparatisme"
Au cours des discussions, Emmanuel Macron a souligné ne pas "être à l'aise avec le terme de communautarisme", et qu'il souhaitait plutôt employer le mot "séparatisme."
"On appartient à une nation et on peut se sentir des identités multiples si on respecte les lois de la République. On est tous des citoyens et on doit respecter des règles", a-t-il insisté.
Puis, le chef de l'État a expliqué qu'il "ne souhaitait pas stigmatiser."
"Mais il ne faut pas laisser les gens quitter la République en disant qu’elle ne tient plus ses promesses. Ce que je veux c’est qu’on remette des moyens pour les associations, les écoles. Dans les quartiers plus pauvres, on doit aider les associations", a-t-il repris.
"Promesses"
Puis, face aux habitants du quartier de Bourtzwiller, le président de la République a estimé que "la République (devait) tenir ses promesses."
"On doit lutter contre le séparatisme parce que quand la République ne tient pas ses promesses, d'autres essaient de la remplacer", a-t-il débuté, avant d'ajouter que "l'on doit lutter contre les discriminations, on doit mettre la méritocratie partout."
Pour cela, Emmanuel Macron a expliqué, en guise de conclusion, que des premiers résultats étaient déjà visibles.
"Ce que je viens dire ici, c’est les résultats obtenus car on a demandé aux enseignants de faire d’avantage, on a remis des policiers. On a voulu casser ceux qui tentaient d’influencer depuis l’extérieur."
Cette "visite de terrain" est la première étape d'une séquence qui s'étendra au delà des élections municipales des 15 et 22 mars, durant laquelle le chef de l'Etat détaillera la stratégie du gouvernement contre la radicalisation et l'islam politique.