Chikungunya: 4 cas autochtones détectés à Montpellier

Des moustiques tigres dans un laboratoire de Montpellier, en 2012. - Pascal Guyot - AFP
Le virus chikungunya s'installe à Montpellier: quatre personnes l'ont contracté, selon l'Agence régionale de santé du Languedoc-Roussillon, jointe par BFMTV.com. Elles auraient attrapé le virus par des piqûres de moustiques tigres, au centre ville, selon France 3 Languedoc-Roussillon.
Lors d'une conférence de presse, l'ARS a déclaré que les quatre adultes de la même famille contaminés "ne rentraient pas de voyage". L'apparition de cas autochtones de chikungunya nécessite d'abord que le moustique s'infecte en piquant une personne revenant malade d'un pays ou d'une zone épidémique avant de piquer un individu en France.
Une enquête épidémiologique sera menée à partir de mercredi dans quelque 300 habitations du quartier Saint-Clément à Montpellier où réside les quatre malades.
Forte fièvre et courbatures
Le moustique tigre est l'un des principaux transmetteurs du virus. Touchant surtout les zones tropicales où ces moustiques pullulent, la maladie se caractérise par de fortes fièvres, et d'importantes douleurs articulaires, des courbatures. Elle peut être fatale pour les personnes faibles.
En juin dernier, le moustique tigre était déjà implanté dans 18 départements du sud de la France. Jusqu'ici, la plupart des cas enregistrés en métropole étaient issus de personnes revenant des Antilles.