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Société

Ces Français bloqués à l’étranger

Plus de 150 000 Français seraient bloqués à l'étranger, à cause de la fermeture de l'espace aérien

Plus de 150 000 Français seraient bloqués à l'étranger, à cause de la fermeture de l'espace aérien - -

La fermeture des aéroports en France empêchent plus de 150.000 Français partis à l'étranger de regagner l'hexagone. A bout de nerfs, certains témoignent.

Ils sont 7 millions dans le monde entier. Parmi eux, entre 150 000 et 200 000 Français, selon le Ministère des Transports, à être bloqués à l'étranger. Impossible de regagner l'hexagone. 5000 Français sont coincés à New York : des travailleurs en voyage d’affaire, des familles en visite. Plus embêtant encore, des élèves en voyage de classe sont dans l'impossibilité de retourner en France.

« Aucune aide et tout est à nos frais ! »

Servane est partie avec son mari en Sicile via un voyagiste français, il y a une semaine. Coincé à Palerme depuis vendredi dernier, le couple en a plus qu’assez : « on ne sait toujours pas ce qu’on va devenir et personne ne s’occupe de nous ! Sans compter qu’on a notre voiture dans le parking de l’aéroport de Roissy, qu’il faut récupérer. C’est hyper compliqué, et surtout il n’y a aucun aide. On nous dit qu’on nous doit une assistance de transport pour le retour, quel que soit le moyen – puisqu’il y a un problème de vol, qu’il soit autre –, mais on a rien, rien, rien. Tout est pour nos frais. »

« Il ne suffit pas que le trafic aérien soit rétabli »

Du côté des voyagistes, on affirme pourtant que le maximum est fait pour prendre en charge les clients immobilisés à l'étranger, comme l’explique Jean-Pierre Mas, président d'AFAT Voyages, célèbre tour opérateur français : « on s’assure de leur trouver ou de leur maintenir un hébergement, de leur donner de l’information, quand on l’a – ce qui n’est pas toujours le cas – sur les possibilités de retour. C’est compliqué, mais la plupart sont maintenant repérés, on sait exactement où ils sont. Mais aujourd’hui, il est impossible de leur dire s’ils vont rentrer mardi, mercredi, jeudi… parce qu’il ne suffit pas que le trafic aérien soit rétabli ; il faut ensuite résorber tous les passagers qui n’ont pas pu revenir. »