L'Aude aussi touchée par des incendies: 90 hectares brûlés, 4 pompiers blessés

Pour l'heure, 90 hectares ont déjà été réduits en cendres dans l'Aude, et quatre pompiers ont été blessés.

La situation est toujours extrêmement tendue dans le département de l'Aude. Au lendemain du départ de plusieurs incendies dans le secteur de Bizanet, 450 pompiers ont été mobilisés ce mardi après-midi afin de lutter contre quatre incendies sur l'ensemble du département. Selon la préfecture, quatre sapeurs-pompiers ont été blessés dont un grièvement.

Sur notre antenne, Jean-Luc Beccari, directeur du SDIS de l'Aude, a confirmé mardi soir que quatre feux étaient toujours "en cours, dont un qui n'est pas encore fixé". "Nous travaillons toujours d'arrache-pied sur le massif de Fontfroide, les autres sont en bonne voie et sont traités", a-t-il ajouté.

Mardi vers 19h00, un incendie s'est déclaré près de Peyriac-de-Mer, a traversé l'autoroute A9, mais il a rapidement été maîtrisé, a précisé le commandant Grégory Macquart, des sapeurs-pompiers de l'Aude, qui a dépêché sur place 180 hommes. L'A9 a été fermée entre Narbonne et Perpignan pendant 3 heures, provoquant des bouchons. Elle a été rouverte vers 23h.

Météo capricieuse

90 hectares ont actuellement été brûlés, et l'intervention des militaires est rendue difficile par une météo capricieuse, puisque le vent est très fort sur le département. Selon les autorités, cette météo devrait être défavorable jusqu'à mercredi soir.

"En raison des conditions climatiques particulières (vent, sécheresse), nous recommandons la plus grande prudence. Il est rappelé que les massifs forestiers La Clape, Cremade-Pinede et Fontfroide sont interdits d’accès", souligne la préfecture du département, dans un communiqué repris par France 3 Régions.

En outre, quelques domaines ont dû être évacués, mais aucune habitation n'a été endommagée.

En juillet, le département avait déjà été touché par des incendies. Au moins 850 hectares ont déjà brûlé, ainsi qu'un hangar et 120 personnes avaient dû être évacuées.

Hugo Septier avec AFP