Après l'Inde, quel avenir pour Valérie Trierweiler ?

Valérie Trierweiler est arrivée dans la nuit de dimanche à lundi à Bombay en Inde pour un voyage humanitaire, sa première apparition publique depuis sa séparation d'avec François Hollande.

Valérie Trierweiler s'est rendue ce lundi à Bombay, en Inde, pour un voyage humanitaire prévu de longue date. Elle doit y soutenir une action de l’ONG Action contre la faim. C'est sa première apparition publique depuis sa séparation avec François Hollande.

A son retour d’Inde mardi, Valérie Trierweiler n’aura plus de bureau à l’Elysée, ni le staff qui va avec, puisqu’elle n’est plus première dame. La page qui lui était consacrée sur le site de l’Elysée a également disparu.

Amie de Valérie Trierweiler, la comédienne Charlotte Valandrey salue la décision "pleine de coeur" de l'ex-première dame de maintenir son voyage en Inde malgré les circonstances, "un voyage court qui va être éprouvant physiquement et émotionnellement", souligne l'actrice.

Thomas Gonnet, directeur des opérations pour Action contre la Faim rappelle qu'il n'a jamais été question d'annuler ce voyage, prévu de longue date. "Elle vient en tant que Madame Trierweiler,
et le fait qu'elle soit là à titre personnel ne change rien à son engagement", martèle-t-il.

Une compensation financière en vue ?

Et maintenant ? Quel avenir pour Valérie Trierweiler ? Régis Le Sommier, directeur adjoint de Paris Match, explique qu'"elle n'a jamais quitté" son journal. "Sur ce statut là, cela ne change pas", estime-t-il, mais il envisage que Valérie Trierweiler puisse désormais s'engager dans l'humanitaire.

Sans être ni mariée ni pacsée, Valérie Trierweiler pourrait également réclamer une compensation financière à Francois Hollande, selon Marielle Trinquet, avocate au barreau de Paris, et spécialiste en droit de la famille qui évioque un "préjudice" pour une femme qui a "renoncé à une partie de sa carrière professionnelle". "On peut considérer qu'il y a une humiliation", ajoute l'avocate qui évoque l'hypothèse d'une compensation financère versée par le président de la République "pour une rupture du concubinage a priori, pourrait-elle dire, abusive, vexatoire, humiliante", explique l'avocate sur RMC ce lundi. Marielle Trinquet a toutefois admis que cette action serait possible mais "extrêmement périlleuse" car "le statut de concubin est très précaire".

Pour Marielle Trinquet, Valérie Trierweiler n'ira probablement pas jusqu'au procès, car, comme le rappelle l'avocate, elle a "annoncé par un communiqué qu'elle souhaitait rester en bons termes avec son ancien compagnon". Marielle Trinquet n'a toutefois pas exclu qu'une négociation ait eu lieu en amont de manière "feutrée". "Je pense que tout a été préparé en amont et que nous n'aurons pas 'action contentieuse'", a conclu l'avocate.

Pour la biographe Nadia Lebrun, journaliste et co-auteure du livre "Valérie Trierweiler, la dame de Pique" (éditions First), au-delà du préjudice moral certain, Valérie Trierweiler a beaucoup perdu financièrement. "Elle a fait quelques sacrifices professionnels (...) et a beaucoup moins de salaire", selon la biographe, qui ajoute : "une aide financière ? Pourquoi pas. J'espère que notre président n'est pas un goujat et aura toute l'élégance pour l'accompagner après".

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La rédaction avec F. Noaro et B. Smadja