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Société

A Rouen, enquête après la mort d'une fillette de 10 ans

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- - PHILIPPE HUGUEN / AFP

Le corps sans vie d'une petite fille a été découvert vendredi matin par la mère et la tante de l'enfant à Grand-Couronne, près de Rouen.

Ouverte par la sûreté départementale de Seine-Maritime, une enquête devra définir les circonstances exactes de la mort d’une fillette de dix ans à son domicile de Grand-Couronne, en Seine-Maritime. Les faits, qui se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, suscitent une vive émotion dans cette commune située à quelques kilomètres de Rouen.

L’enfant vivait seule avec sa mère qui, selon plusieurs sources relayées par Paris-Normandie, était en permanence sous antidépresseurs. C’est la tante de la fillette qui, alertée par le discours incohérent de la maman au téléphone, s’est présentée à leur domicile, situé dans le même immeuble.

Visiblement déboussolée, cette dernière aurait d'abord affirmé ne pas avoir réussi à réveiller sa fille, puis expliqué qu’elle était en fait partie à l’école avant de revenir quelques minutes plus tard. A l’arrivée de la tante, le corps était déjà inanimé.

Les deux femmes ont alors pris la décision d’alerter une connaissance secouriste afin de réanimer l’enfant. Sans succès. A son arrivée, ce médecin du Smur n’a pu que constater le décès de la petite fille, qui aurait dû bientôt fêter ses onze ans. La mère, choquée, a quant à elle été hospitalisée au CHU de Rouen.

La piste du suicide privilégiée 

Scolarisée au lycée Jean-Renoir de Grand-Couronne, la fillette était mal dans sa peau, selon un proche du dossier. Elle aurait été physiquement en avance sur son âge et en surpoids, une situation qu’elle vivait excessivement mal. Une autopsie devait avoir lieu ce lundi et selon cette même source, un suicide par voix médicamenteuse est privilégié par les enquêteurs. Les résultats des analyses toxicologiques devraient être connus dans les jours à venir.

Comme le souligne France 3 Normandie, le maire de Grand-Couronne a décidé, en accord avec le rectorat de l’Académie de Rouen, de mettre en place une cellule de soutien psychologique à l’intérieur de l’établissement que fréquentait la victime.

Hugo Septier