8 braqueurs interpellés à Paris : "Un beau flagrant délit"

Huit hommes ont été interpellés près des Champs-Elysées alors qu'ils tentaient de briser la vitrine d'une bijouterie. Ils étaient suivis par la Brigade de Répression du Banditisme.

Joli coup de filet pour la police judiciaire parisienne. Huit braqueurs ont été interpellés en flagrant délit près des Champs-Elysées. Ils tentaient de briser à coups de masse et de hache la porte d'une bijouterie. Ces hommes, de très jeunes majeurs originaires de Roumanie, étaient suivis par une équipe de la Brigade de Répression du Banditisme.

Selon BFMTV, il s'agit d'une équipe de braqueurs spécialisé dans le "smash and grab", mode opératoire qui consiste à faire exploser les vitrines d'un commerce et se servir.

L'attaque a été "brève et ultra-violente, assez stressante pour les employés". Il y a eu "des gens un peu choqués, mais pas de blessé", a précisé le directeur de la police parisienne, Bernard Petit, qui s'est rendu sur les lieux. "Ils sont parvenus à casser la première porte du sas d'entrée, mais ne sont pas parvenus à casser la deuxième et se sont retrouvés coincés dans le sas", a précisé une source policière.

Un "beau ‘flag’" pour Agnès Zanardi, directrice de la Brigade de Répression du Banditisme, dont l’équipe suivait ces braqueurs depuis plusieurs semaines. "Ils cassent les vitrines avec des masses et s’emparent de bijoux de valeur avec un gros préjudice. Les dégâts sont limités, il n’y a pas de blessé, en terme d’enquête, c’est parfait" se félicite-t-elle.

Placés en garde à vue dans les locaux de la Brigade de Répression du Banditisme, les braqueurs sont suspectés d'être "de la même mouvance" que l'équipe qui avait commis le 4 octobre un impressionnant braquage rue de la Paix, au coeur de Paris dans la bijouterie Vacheron Constantin, et dont le butin dépasserait le million d'euros. 

Une affaire qui a constitué une "première alerte" selon Bernard Boucault, préfet de Police de Paris : "On a vu comment procédait ce groupe qui arrive très rapidement, avec une technique violente dans l’attaque des portes, des vitrines. Tous les agresseurs ont été interpellés."

La rédaction