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Controverse sur le chaos provoqué par la neige

Le gouvernement se défend d'avoir mal géré la situation provoquée par les chutes de neige qui ont paralysé Paris et l'Ile-de-France mercredi en fin de journée (comme ici à Saint-Arnoult-en-Yvelines) et jusqu'à jeudi matin. La polémique porte notamment sur

Le gouvernement se défend d'avoir mal géré la situation provoquée par les chutes de neige qui ont paralysé Paris et l'Ile-de-France mercredi en fin de journée (comme ici à Saint-Arnoult-en-Yvelines) et jusqu'à jeudi matin. La polémique porte notamment sur - -

Le gouvernement s'est défendu jeudi d'avoir mal géré la situation provoquée par les chutes de neige qui ont paralysé Paris et l'Ile-de-France mercredi en fin de journée, jusqu'au lendemain matin.

La polémique porte notamment sur la gestion des routes et sur l'éventuel manque d'anticipation des pouvoirs publics après la diffusion des alertes météo.

Deux syndicats, la CGT et Force ouvrière (FO), ont attribué le chaos provoqué par la neige abondante au démantèlement des services de l'Etat et à la réduction des effectifs.

Thierry Mariani, secrétaire d'État chargé des Transports, a expliqué pour sa défense dans un communiqué que les chutes de neige étaient apparues "plus tôt que ce qui était annoncé".

Selon lui, les embouteillages ont en outre "compliqué la mise en place des mesures habituelles prévues et notamment l'accès des agents de l'Etat pour dégager les routes."

Thierry Mariani a annoncé une réunion vendredi des services de l'État concernés pour un "retour d'expérience."

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui avait nié la veille toute pagaille, a expliqué jeudi que les chutes de neige s'étaient renforcées en fin de journée alors que ses services pensaient l'alerte terminée.

"Qui casse le service public engendre la pagaille", déclare FO dans un communiqué dénonçant la "restructuration continuelle" du ministère chargé des Transports et de l'Energie.

Pour la fédération de l'Equipement du syndicat, le démantèlement des anciens services de l'Etat en Ile-de-France et "le placement de la sécurité routière sous la tutelle du ministre de l'Intérieur est un beau gâchis".

La CGT-Equipement dénonce elle aussi une "réduction continue" des effectifs et des moyens des services publics de l'Equipement. Dans un communiqué, le syndicat souligne "l'incapacité d'intervention" des services de déneigement et la "mobilisation illusoire" de 5.000 gendarmes et policiers par le ministre de l'Intérieur.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser