Vétérinaires et dentistes vont pouvoir vacciner contre le Covid-19

Une aiguille et une fiole du vaccin Pfizer/BioNTech. - Bertrand Guay
Les vétérinaires et les dentistes vont pouvoir vacciner contre le Covid-19, après un avis de la Haute autorité de santé (HAS) publié ce vendredi qui doit encore être entériné formellement par le gouvernement. Les premiers pourront vacciner le public uniquement dans les centres de vaccination et pas dans leur cabinet. Les dentistes, eux, pourront le faire aux deux endroits.
D'autres catégories de professionnels de santé sont concernées par cet élargissement, comme par exemple les pharmaciens de laboratoires d'analyses, les pharmaciens relevant des services d'incendie et de secours", les "manipulateurs d'électroradiologie médicale", les "techniciens de laboratoire" ou encore certains étudiants en médecine.
La HAS préconise que cet élargissement concerne aussi les "professionnels retraités volontaires (pharmaciens, infirmiers, médecins, sages-femmes, vétérinaires, dentistes, manipulateurs d'électroradiologie et techniciens de laboratoire)". Cela permettra à 252.000 professionnels supplémentaires de pouvoir injecter le vaccin contre le Covid-19.
Le but de tous ces élargissements est "l'augmentation rapide de la couverture vaccinale", jugée nécessaire à cause de la "circulation du virus SARS-CoV-2 à un niveau élevé" et de la "diffusion rapide de nouveaux variants", souligne la HAS dans son avis.
Les jeunes retraités appelés en renfort
Lors d'une conférence de presse jeudi soir, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que les infirmiers pourront dès ce vendredi prescrire eux-mêmes et injecter le vaccin. Il a également évoqué le cas des vétérinaires et des dentistes, tout en appelant "les étudiants en santé, et tous les professionnels de santé jeunes retraités à prêter main forte pour la vaccination et dans les hôpitaux quand ils le peuvent".
Dans l'immédiat, "l'élément limitatif de notre campagne" de vaccination n'est pas le nombre de vaccinateurs potentiels mais "les livraisons de vaccins qui nous sont faites", avait-il toutefois reconnu, en assurant que "cette limite est en train d'évoluer dans le bon sens".