Variole du singe: un cas confirmé en Auvergne-Rhône-Alpes, deux autres en Île-de-France

La variole du singe, une zoonose normalement limitée au continent africain, se répand en Europe et en Amérique du Nord depuis début mai. Ce mardi, la HAS a recommandé de vacciner les cas contacts des malades.

Lundi, Santé Publique France indiquait que trois cas de variole du singe avaient été confirmés en France. Contactée par BFMTV Lyon, la Direction générale de la santé (DGS) a précisé la situation géographique des malades ce mardi.

Parmi les trois malades, "2 sont en Île-de-France et 1 en Auvergne-Rhône-Alpes", a précisé la DGS.

Néanmoins, avançant des "raisons de confidentialité", la direction n'a pas souhaité communiquer plus d'éléments sur ces patients, concernant par exemple leur sexe ou leur âge.

La variole du singe, ou monkeypox, est une zoonose, c'est-à-dire qu'elle se transmet normalement de l'animal à l'homme. Depuis début mai, cette infection, de la même famille que la variole éradiquée au début des années 80, se répand en Europe. Elle se caractérise d'abord par une poussée de fièvre, avant de se manifester par d'impressionnantes éruptions cutanées. Les malades guérissent généralement seuls en une quinzaine de jours.

Des cas encore limités en France

La France fait pour l'instant partie des pays relativement épargnés. Au Royaume-Uni, 57 cas ont été confirmés, 30 en Espagne. Dans ce dernier pays, deux foyers de contaminations ont été identifiés, un sauna gay situé à Madrid, ainsi qu'une pride qui s'est déroulée du 5 au 15 mai aux Canaries.

Ce mardi, la Haute autorité de santé a recommandé de vacciner les cas contacts à risques des personnes malades ainsi que les personnels soignants pour éviter un emballement de l'épidémie. De par sa proximité avec la variole, la variole du singe peut être traitée avec des vaccins antivarioliques, qui possèdent sur l'infection une efficacité de 85%.

Jules Fresard, avec Stéphanie de Silguy