Variole du singe: trois cas confirmés en deux semaines sur l'île de La Réunion

Le 22/06/2024 à 14h08

Une soignante auprès d'un malade, à l'hôpital universitaire de Saint-Pierre, sur l'île de La Réunion, le 30 juillet 2021 - Richard BOUHET / AFP

L'infection Mpox, anciennement appelée variole du singe, se manifeste par de la fièvre et des éruptions cutanées. Elle peut prendre des formes graves chez les patients fragiles. Trois personnes ont été infectées récemment à La Réunion, toutes ont été prises en charge.

Trois cas d'infection par le virus Mpox, longtemps appelé variole du singe, ont été confirmés au cours des deux dernières semaines à La Réunion, a indiqué l'Agence régionale de santé (ARS).

Aucune indication n'a été donnée sur l'état de santé des personnes contaminées ni sur l'origine des contaminations, dans le communiqué publié le vendredi 21 juin.

"Les patients et leurs contacts ont été pris en charge" et une enquête épidémiologique a été lancée, a indiqué l'ARS.

Les cas "contacts" invités à se faire vacciner

Les cas "contacts" ont été encouragés à se faire vacciner dans les plus brefs délais et à surveiller "toute apparition de symptômes évocateurs", a insisté l'agence de santé.

Les deux derniers cas confirmés de Mpox à La Réunion remontent à septembre et octobre 2022. Il s'agissait pour le premier d'un homme revenant de l'Hexagone "où il a très probablement contracté l'infection", avait indiqué l'ARS.

Pour la seconde personne, la contamination avait eu lieu sur l'île de l'Océan indien. Les deux patients n'avaient présenté aucun signe de gravité, selon l'ARS.

Fièvre, éruption cutanée etc

La transmission du virus se produit à l'occasion d'un contact prolongé et direct avec une personne infectée ainsi que de manière indirecte par des objets que le malade a contaminés.

Les premiers symptômes, fièvre et éruptions cutanées notamment, surviennent après une période d'incubation comprise entre 5 et 21 jours. La personne est contagieuse dès l'apparition des premiers symptômes et jusqu'à la cicatrisation complète des lésions cutanées.

"Certaines personnes sont susceptibles de développer des formes graves notamment les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les jeunes enfants", a souligne l'ARS.