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Santé

Mpox: l'ONU alerte sur la situation "particulièrement préoccupante"

Des cliniciens s'apprêtent à administrer les vaccins mpox lors du lancement de la campagne de vaccination à l'Hôpital Général de Goma, le 5 octobre 2024.

Des cliniciens s'apprêtent à administrer les vaccins mpox lors du lancement de la campagne de vaccination à l'Hôpital Général de Goma, le 5 octobre 2024. - Aubin Mukoni

Dans son dernier point de situation, l'OMS évoque la situation "particulièrement préoccupante" en Afrique concernant l'épidémie de mpox. La République démocratique du Congo reste le pays le plus touché par cette maladie.

Dans son dernier point de situation publié ce lundi 23 décembre, l'Organisation mondiale de la Santé met l'accent sur des cas de Mpox, une maladie très contagieuse autrefois qualifiée de "variole du singe", "liés à des voyages."

"Des cas importés liés à des voyages ont été détectés dans au moins huit pays hors d'Afrique. Par ordre chronologique, il s'agit de la Suède, de la Thaïlande, de l'Inde, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et d'Irlande du Nord, des États-Unis d'Amérique, du Canada et du Pakistan", indique l'organisation sanitaire internationale.

Une situation "particulièrement préoccupante" en Afrique

"En novembre 2024, dernier mois pour lequel des données mondiales complètes de surveillance sont disponibles, 2.726 nouveaux cas confirmés de mpox ont été signalés", poursuit l'OMS.

L'organisation onusienne note que "la situation épidémiologique en Afrique reste particulièrement préoccupante et le nombre élevé de cas reste élevé". Cela est provoqué "par les épidémies en République démocratique du Congo, au Burundi et en Ouganda." La République démocratique du Congo reste le pays le plus touché par cette maladie.

En France, seuls des virus Monkeypox de clade II, une souche particulière du virus, ont été détectés par les autorités sanitaires. "La propagation du clade Ib dans de nouvelles zones semble se produire principalement par transmission entre jeunes adultes via un contact physique étroit, souvent sexuel", explique l'OMS.

L'organisation maintient toujours son plus haut niveau d'alerte sur cette épidémie de Mpox. Cette maladie se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains. Mais, en 2022, elle a commencé à s'étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n'avait jamais circulé.

Matthieu Heyman