"Le pire est derrière nous": malgré la hausse des cas de Covid-19, des médecins se veulent rassurants

Si le virus continue de se propager dans la population, les symptômes du Covid-19 "ne sont pas des symptomes alarmants", assure au micro de BFMTV Bruno Fellous, pharmacien à Levallois-Perret.

La septième vague de Covid-19 a-t-elle démarré en France? Depuis plusieurs semaines, le nombre de cas enregistrés chaque jour en moyenne repart à la hausse, selon les données de Santé publique France compilées par Covid-Tracker. Le nombre de tests est lui aussi en augmentation: un peu moins de 1,3 million ont été réalisés entre le 6 et le 12 juin, selon le ministère de la Santé.

"Le pire est derrière nous", veut pour autant rassurer Benjamin Rossi. "Maintenant que tout le monde a eu le Covid-19 une fois ou a été immunisé par la vaccination, on ne connaîtra plus ce qu'on a connu au départ", explique cet infectiologue au micro de BFMTV.

Car si le nombre de cas prélevés dépasse désormais les 44.000 au 17 juin (en hausse de 49% en une semaine), le nombre de personnes en soins critiques (849) reste stable et en baisse, tout comme le nombre de décès pour Covid-19 chaque jour dans les hôpitaux (37).

"On n'a plus les symptômes qu'on avait il y a quelques mois"

Les symptômes du Covid-19 "ne sont pas des symptômes alarmants", assure le pharmacien Bruno Fellous.

"C'est vraiment léger, on n'a plus les symptômes qu'on avait il y a quelques mois. Aujourd'hui, ça reste un coronavirus pur", dit-il.

Pour autant, plusieurs syndicats d’urgentistes tirent la sonnette d’alarme en vue de cette période estivale. Pour eux, si la hausse des cas se poursuit, elle pourrait accentuer l’état de saturation des services.

Si la crise continue et qu'aucune mesure n'est mise en place, l'été "va être atroce, du jamais-vu", prévenait il y a quelques semaines Patrick Pelloux. "Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires dans les structures", alertait-il.

Omeya Guessoum et Edgar Bequet