La qualité de l'alimentation influe massivement sur la santé

Des programmes visant à promouvoir une alimentation plus saine ont été mis en place dans des écoles américaines - -
Si l'argent ne fait pas le bonheur selon l'adage éculé, il contribue assurément à une bonne alimentation et à une bonne santé. Selon la nouvelle étude Abena (sur l’alimentation et l’état nutritionnel des bénéficiaires de l’aide alimentaire) l'obésité, l'hypertension artérielle et le diabète, notamment, sont très élevés chez les usagers des aides alimentaires.
Ainsi les cas d'obésité concernent 28,8% des usagers, soit environ 10 points de plus que chez la population normale, rappelle le blog "Quand l'appétit va" de Slate.fr. Par ailleurs, les femmes sont plus touchés que les hommes, comme pour le diabète.
Chaque fois, le taux des usagers de l'aide alimentaire dépasse largement de taux de la population traditionnelle.
Des pâtes au lieu des "5 fruits et légumes"
Surtout, il est aussi détaillé que, vues leurs situations économiques délicates, les personnes interrogées, ne bénéficient pas d'une couverture maladie optimale.
Mais, l'enquête révèle enfin que la quantité d'aliments consommés est limitée et que les certains groupes d’aliments sont délaissés par obligation comme les produits laitiers, les fruits et les légumes.
Par exemple, 6,5% seulement des usagers de l'aide alimentaire respectent le "5 par jour" recommandés par les nutritionnistes. Pourquoi? Les organismes d'aide fournissent en grande majorité des féculents et des produits de première nécessité, rapporte également l'enquête.
Des carences financières aux carences alimentaires, le raccourci apparaît bien réel.
|||Etude réalisée auprès de plus de 2000 bénéficiaires de l’aide alimentaire en 2011-2012, sur six territoires urbains (Paris, Marseille, Grand-Dijon, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine), financée par l’Institut de veille sanitaire, l’ORS (Observatoire Régional de Santé) Île de France, l’Inpes.