INFOGRAPHIES. Covid-19: sur Doctolib, les délais pour une dose de rappel s'allongent

Depuis que la dose de rappel est ouverte aux plus de 18 ans, les créneaux réservés sur Doctolib sont en forte augmentation, tout comme les délais entre la prise de rendez-vous et l'injection.

Depuis l'annonce d'Olivier Véran, jeudi dernier, de l'ouverture de la campagne de rappel vaccinal à tous les adultes, les Français se ruent sur Doctolib. "18 millions de Français ont, du jour au lendemain, été appelés à recevoir un rappel de vaccin", a résumé le ministre de la Santé ce mercredi.

Et l'engouement a été rapide: en une semaine, plus de 5 millions de rendez-vous pour une "troisième dose" ont été pris sur la plateforme. Quatre fois plus que la semaine précédente, comme le montre notre infographie ci-dessous.

46% des rendez-vous avec un délai d'attente de plus de 2 semaines

Assez logiquement, les délais s'allongent. Début novembre, l'attente pour les rendez-vous pour une dose de rappel dépassait les deux semaines dans seulement 10% des cas. Aujourd'hui, c'est le cas de presque la moitié des créneaux réservés, comme le montre notre infographie ci-dessous. A l'inverse, à peine 8% des rendez-vous pris ces derniers jours affichent des délais de moins de 24h, contre 28% un mois auparavant.

Certains s'inquiètent à l'approche de l'échéance du 15 janvier - date à laquelle le pass sanitaire sera désactivé en l'absence de dose de rappel sept mois après la dernière injection. Mais pour le ministre de la Santé, il s'agit là d'un "effet embouteillage normal" et il n'y a pas lieu de s'inquiéter:

"Des centaines de milliers de créneaux disponibles sont à nouveau ouverts, pour que nous puissions fonctionner en flux tendu", a assuré Olivier Véran.

Pour favoriser l'avancée de la campagne de rappel vaccinal, l'Etat a même annoncé l'ouverture de 300 centres de vaccination supplémentaires dans les prochains jours. Si vous n'arrivez pas à trouver de créneau sur Doctolib, des voies alternatives existent: vous pouvez notamment directement passer par certains professionels de santé, comme les pharmaciens, qui peuvent désormais procéder à la vaccination.

Théophile Magoria