Gironde: un interne en psychiatrie suspendu pour "faits graves", une "procédure judiciaire" en cours

L’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine annonce la suspension d'un étudiant interne en psychiatrie, soupçonné de "faits graves".

Un étudiant en psychiatrie soupçonné de "faits graves" a été "suspendu", annoncent dans un communiqué l’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine, l'université de Bordeaux et deux hôpitaux bordelais.

"Suite à des faits graves qu’aurait commis un interne de psychiatrie durant un stage dans un établissement hospitalier, hors département de Gironde, les autorités compétentes ont immédiatement réagi en lançant une procédure disciplinaire et en organisant un conseil de discipline", indique le communiqué, sans préciser la nature des faits reprochés.

Des collages féministes à l'université de médecine

"À titre conservatoire et dès la révélation des faits, l’étudiant mis en cause, a été suspendu de toutes ses fonctions et a donc cessé toutes ses activités (...) Une procédure judiciaire est en cours", est-il écrit.

Les signataires du communiqué ne précisent pas non plus où les faits reprochés se sont déroulés, indiquant simplement que "cet étudiant n’a jamais effectué de stage d’interne au Centre Hospitalier Charles Perrens, ni au CHU de Bordeaux".

À Bordeaux, un collectif féministe accuse l'interne mis en cause de viol à travers plusieurs collages relayés sur Instagram. Dans la nuit de dimanche à lundi, des phrases choc comme "viol à l’hôpital, université complice?" ou "un violeur bientôt médecin" sont ainsi apparues sur les murs de l'université de médecine.

François Blanchard