Feignantes les Françaises?

Les Françaises consacrent moins de temps aux activités physiques que les Danoises, les Allemandes, les Suédoises et les Anglaises. - -
Les Françaises bougent moins que les Allemandes, les Suédoises, les Danoises et les Anglaises. C'est du moins ce que relève un sondage rendu public vendredi. Selon ce sondage, réalisé à la demande de la Fédération mondiale du coeur, seulement 58% des Françaises interrogées avaient une activité hebdomadaire suffisante, conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon ces recommandations, les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient pratiquer 150 minutes d'activité physique modérée (marche rapide, jardinage) ou 75 minutes d'activité physique intensive (sport, course à pied, gymnastique rythmique) chaque semaine.
Queue de peloton
Les Françaises arrivent en queue de peloton, loin derrière les femmes allemandes ou danoises qui sont 81% à atteindre la durée d'activité physique recommandée, les Suédoises (67%) et les Britanniques (66%).
Pour ce qui est de la pratique du sport ou d'une activité physique intense, les Danoises arrivent en tête (66%), devant les Allemandes (56%) et les Suédoises (53%), tandis que les Françaises et les Britanniques ferment la liste, respectivement 48% et 46% d'entre elles disant avoir pratiqué des exercices intensifs au cours de la semaine durant laquelle l'enquête a été menée.
22% des Françaises interrogées ont admis n'avoir eu aucune activité physique contre seulement 11% des Allemandes.
Les hommes font un peu mieux
Les hommes français font un peu mieux: 75% d'entre eux affirment avoir pratiqué au moins 150 minutes d'activité physique au cours de la semaine étudiée.
Les cardiologues recommandent la pratique d'activités physiques quotidiennes pour contribuer à réduire le risque d'apparition de maladies cardiaques, première cause de mortalité féminine dans le monde.
|||L'enquête a été réalisée par l'institut de sondage Yougov dans cinq pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Danemark, Suède) sur un échantillon de 6.172 adultes âgés de 18 à 64 ans et interrogés entre le 23 et le 26 février dernier. L'échantillon français comprenait 1.003 femmes et hommes adultes.