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Santé

En pleine vague épidémique, le Danemark veut lever l'essentiel de ses restrictions au 1er février

Des passants dans les rues de Copenhague

Des passants dans les rues de Copenhague - Mads Claus Rasmussen / Ritzau Scanpix

Le pays fait face à un nombre record de cas mais entend tout de même lever l'essentiel des restrictions en place.

Le Danemark entend lever toutes ses restrictions anti-Covid au 1er février malgré un nombre record de nouveaux cas porté par l'émergence du sous-variant BA.2, jugeant sa forte couverture vaccinale suffisante, a annoncé le ministre de la Santé dans une lettre rendue publique mercredi.

"Je souhaite (...) que la catégorisation du Covid-19 comme 'maladie menaçante pour la société' soit supprimée à compter du 1er février 2022", y écrit Magnus Heunicke.

Ce changement de qualification entraîne de facto la levée de toutes les restrictions nationales actuellement en vigueur comme le port du masque ou la fermeture anticipée des bars et restaurants.

Un taux d'infection extrêmement élevé

Le gouvernement veut seulement maintenir pendant quatre semaines supplémentaires certaines restrictions à l'entrée du territoire danois, à savoir des tests et/ou quarantaine selon le pays de provenance.

Avec plus de 46.000 nouveaux cas mardi, le taux d'infection est extrêmement élevé dans le pays nordique, "mais notre évaluation actuelle est que l'épidémie atteindra prochainement son pic", a justifié le ministre sur Twitter.

"Nous avons un bon contrôle des taux d'hospitalisation, grâce à la combinaison des 3,5 millions de Danois maintenant revaccinés et de la nature moins sévère d'Omicron", a-t-il affirmé.

Près de 60% des 5,8 millions de Danois a reçu une dose de rappel, avec un mois d'avance sur le calendrier envisagé par les autorités sanitaires. Le nombre d'hospitalisations due au Covid a continué à augmenter ces derniers jours et a dépassé les 900 patients, mais les autorités sanitaires pensent pouvoir faire face au fardeau. L'Agence nationale de santé estime en outre que 35% des personnes hospitalisées actuellement avec le Covid sont à l'hôpital pour une autre pathologie.

François de La Taille avec AFP