Covid-19: le nombre de patients à l'hôpital et en réanimation en baisse en France

Une soignante s'occupe d'un patient atteint du Covid-19 dans l'unité de soins intensifs à l'hôpital Pasteur de Colmar, le 22 avril 2021 - SEBASTIEN BOZON © 2019 AFP
Biden pour une vaccination "immédiate" des adolescents en cas d'autorisation du vaccin
Aux États-Unis, Joe Biden s'est dit favorable à une vaccination "immédiate" des adolescents contre le Covid-19 en cas d'autorisation du vaccin.
Joe Biden vise au moins une injection pour 70% des adultes d'ici le 4 juillet
Le président américain Joe Biden a fixé mardi un nouvel objectif de vaccination aux Etats-Unis: au moins une injection pour 70% des adultes d'ici la fête nationale du 4 juillet.
Après des niveaux de vaccination record, le nombre quotidien de personnes recevant une dose anti-Covid est en baisse aux Etats-Unis, obligeant les autorités à revoir leur stratégie pour parvenir à atteindre les indifférents et les sceptiques.
Plutôt que les immenses centres de vaccination dans les stades, les autorités mettent désormais l'accent sur les cliniques mobiles et la multiplication des points de vaccination au plus près des Américains.
Le nombre de patients à l'hôpital et en réa en baisse en France
Le nombre de malades du Covid-19 dans les services de réanimation est repassé sous la barre de 5600, selon les chiffres de Santé publique France publiés mardi. Un total de 243 personnes sont mortes du coronavirus à l'hôpital dans les dernières 24 heures, contre 311 la veille.
Les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) comptaient 5504 patients mardi, dont 355 admis ces dernières 24 heures, contre 5630 patients la veille.
Le total des patients Covid à l'hôpital est également en baisse, à 28.427, contre 28.950 la veille, avec 1591 nouvelles hospitalisations dans les dernières 24 heures. Il y a une semaine, les hôpitaux accueillaient plus de 30.000 patients Covid.
Plus aucun département n'a un taux d'incidence au-dessus de 400
Ce mardi soir, plus aucun département français ne se trouve au-dessus du seuil de 400 cas pour 100.000 habitants pour le taux d'incidence.
Cela s'explique notamment par le faible nombre de dépistages du 1er mai qui a fait basculer les deux derniers départements en dessous du seuil: à savoir la Seine-Saint-Denis qui a désormais un taux d'incidence de 390 cas pour 100.000 habitants et le Val-de-Marne à 391 cas pour 100.000 habitants.
L'Allemagne va lever plusieurs restrictions pour les personnes vaccinées
L'Allemagne va lever plusieurs restrictions, dont l'obligation de test négatif pour entrer dans des magasins ou les limitations de réunions privées, pour les personnes vaccinées contre le Covid-19, a annoncé ce mardi la ministre de la Justice.
"Les personnes vaccinées n'auront plus besoin d'un test négatif si elles veulent faire des courses, aller chez le coiffeur ou visiter un jardin botanique, par exemple", a indiqué dans un communiqué Christine Lambrecht.
Selon un texte adopté mardi par le gouvernement et qui doit encore être adopté en fin de semaine par le parlement, les personnes vaccinées pourront "se rencontrer en privé sans restrictions", a ajouté la ministre.
Après séquençage, six cas au total de variant indien en Nouvelle-Aquitaine
Six cas de variant indien du Covid-19 ont été détectés au total en Nouvelle-Aquitaine, trois nouveaux cas, contacts d'un précédent à Bordeaux, ayant été avérés après séquençage ces derniers jours, a annoncé ce mardi l'Agence régionale de santé.
Vendredi dernier, l'ARS avait révélé la détection de trois cas de variant indien dans la région - un couple en Lot-et-Garonne dans le secteur de Villeneuve-sur-Lot, un homme à Bordeaux. Le cas bordelais concernait un homme, travaillant dans une entreprise internationale et qui était revenu le 18 avril d'un voyage professionnel en Inde. Parmi des "cas contacts à risques" identifiés, quatre avaient été testés positifs au covid-19, principalement dans son entourage familial.
Ce mardi, l'ARS a annoncé dans un communiqué que le séquençage réalisé par le Centre national de référence à Lyon a montré la présence sur trois des quatre personnes "du même variant que le cas initial", un dérivé du variant indien. La 4e personne a été criblée au variant anglais, et des vérifications sont en cours pour "confirmer qu'il s'agit bien d'un variant anglais". Dans ce cas précis, la contamination "semble donc à ce stade, être d'une autre origine", estime l'ARS.
Avec les deux cas Lot-et-Garonnais -une femme qui avait voyagé en Inde en mars et son époux-, le cas initial bordelais, et ses trois contacts séquencés, six personnes atteintes du variant indien ont donc été recensées à ce jour en Nouvelle-Aquitaine.
Pfizer s'attend à vendre pour 26 milliards de dollars de vaccins anti-Covid en 2021
Le groupe pharmaceutique américain Pfizer a indiqué mardi qu'il s'attendait à vendre 1,6 milliard de doses de son vaccin anti-Covid, développé en partenariat avec BioNTech, en 2021 pour environ 26 milliards de dollars, soit bien plus que prévu auparavant.
L'entreprise avait estimé fin février qu'elle écoulerait environ 15 milliards de dollars de sérum sur l'ensemble de l'année.
Elle a depuis signé d'autres contrats pour 2021, avec la Commission européenne notamment, et a indiqué mardi avoir conclu des accord avec le Canada et Israël pour fournir des vaccins au-delà de 2021. Pfizer souligne dans un communiqué "être en train de négocier des contrats potentiels similaires avec de nombreux autres pays".
Le "forfait psy" pour les enfants en détresse mis en place fin mai
Le "forfait psy", qui permettra le remboursement de dix séances chez un psychologue pour les enfants affectés par la crise sanitaire, sera "opérationnel" fin mai, a indiqué mardi le secrétariat d'Etat à l'Enfance.
Ce dispositif avait été annoncé par Emmanuel Macron lors d'un déplacement dans un hôpital psychiatrique de Reims, mi-avril, pour apporter une "réponse d'urgence à la souffrance psychique des jeunes dans un contexte de crise sanitaire, où l'état de santé mental et psychologique des Français se dégrade".
Destiné aux 3 à 17 ans, il s'adresse aux enfants et adolescents "présentant des troubles du comportement et des signes légers à modérés de détresse psychologique, suscitant l'inquiétude de l'entourage (famille, milieu scolaire, médecin généraliste, pédiatre, PMI par exemple)", a précisé mardi dans un communiqué le cabinet d'Adrien Taquet, secrétaire d'Etat chargé de l'Enfance.
Le Premier ministre évoque "une amélioration réelle"
LoAu cours de cette même rencontre avec les parlementaires de LaREM, Jean Castex a également souligné que la situation sanitaire s'améliorait dans le pays "ce qui nous permet d'envisager les phases suivantes."
"Il y aura une importante phase de concertation avec les professions concernées, concertation territorialisée avec les Préfets. Côté Parlement, les commissions entendront les ministres concernés pour échanger sur le détail des propositions. La phase de concertation devrait s'achever fin de semaine, début de la semaine suivante", a-t-il annoncé, soulignant que les détails devraient être clarifiés d'ici le 19 mai.
En ce qui concerne le pass sanitaire, qui a été également évoqué, Jean Castex a souligné que "l'idée serait de prévoir l'emploi de ce pass domestique pour les grands événements planifiables" dont des concerts ou des rencontres sportives.
Castex évoque une vaccination qui va "moins vite que ce que nous pourrions"
Lors d'une réunion avec le groupe LaREM à l'Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex a admis qu'en terme de vaccination, "nous progressons moins vite que ce que nous pourrions" en raison du sérum AstraZeneca "qui est insuffisamment utilisé. Il y a un sujet AstraZeneca", pointe-t-il.
"15 millions de nos concitoyens prioritaires qui n'ont pas encore reçu leur 1ère injection, il faut aller les chercher en priorité", a-t-il également lancé.
L'EMA annonce le lancement d'un examen continu du vaccin chinois Sinovac
L'Agence européenne des médicaments a annoncé mardi le lancement d'une procédure d'"examen continu" du vaccin chinois Sinovac contre le Covid-19, ce qui ouvre la voie à une éventuelle demande d'autorisation prochaine dans l'Union européenne.
La décision du comité des médicaments à usage humain de l'EMA "de commencer l'examen continu se fonde sur des résultats préliminaires d'études en laboratoire (données non-cliniques) et des études cliniques", explique dans un communiqué le régulateur européen installé à Amsterdam.
Un été sans masque? "Oui à condition qu'on fixe un niveau de circulation bas du virus", estime le Pr Antoine Flahault
La levée des gestes barrières - dont le port du masque notamment en extérieur - est-elle envisageable? C'est du moins ce qu'"espère" Olivier Véran, à condition toutefois d'une large couverture vaccinale.
Pour le Pr Antoine Flahault, le directeur de l'Institut de santé globale de l'université de Genève, ce retrait du port du masque dehors est tout à fait concevable, mais à une autre condition. "c'est qu'on fixe un niveau de circulation minimale du virus".
"Si on est à moins de 1000 cas par jour en France alors on pourra se dire qu'on peut enlever le port du masque d'autant plus que beaucoup de gens seront vaccinés", répond l'épidémiologiste à BFMTV.com, "il faut que soient fixés des objectifs ambitieux de baisse de circulation du virus [...] avec 30.000 ou 15.000 cas par jour je dirai qu'on ne peut pas enlever le masque".
Le Conseil scientifique se prononce en faveur d'un pass sanitaire "temporaire"
Le Conseil scientifique se prononce en faveur d'un pass sanitaire au format numérique. L'exécutif envisage de mettre en place un tel dispositif pour accéder à certaines activités.
"Le Conseil scientifique estime que le pass sanitaire, utilisé de manière temporaire et exceptionnelle, peut permettre à la population une forme de retour à la vie normale en minimisant les risques de contamination par le virus", écrit l'institution en conclusion de son avis rendu public ce mardi.
Vers la fin du port du masque en extérieur? "J'espère que ça sera cet été", répond Olivier Véran
Le ministre de la Santé, interrogé ce matin sur Europe 1, a laissé entrevoir une possible levée à partir de cet été du port obligatoire du masque en extérieur.
"J'espère que ça sera cet été", a déclaré Olivier Véran ce mardi matin, en conditionnant toutefois cette possibilité à un nombre suffisant de Français vaccinés.
Déconfinement: "cela fait de nombreux mois qu'on aurait pu laisser les commerçants de proximité ouverts", estime Marine Le Pen
Si Marine Le Pen se dit "ravie" de la prochaine réouverture de lieux recevant du public (prévue pour le 19 mai, NDLR), elle estime qu'il aurait été possible de les laisser ouverts depuis plusieurs mois.
"Je suis ravie pour eux même si je pense qu'ils n'auraient jamais dû fermer. Cela fait de nombreux mois qu'on aurait pu laisser les commerces de proximité ouverts", estime la président du Rassemblement national ce mardi matin sur RTL, "on aurait pu laisser ouverts ces secteurs, le gouvernement a décidé de les fermer".
Marine Le Pen considère enfin qu'"il ne faudrait pas non plus qu'aujourd'hui il (Emmanuel Macron, NDLR) nous demande de le remercier de nous ouvrir la porte de la prison dans laquelle il nous a enfermé.
"Ce serait un peut fort de café quand même", ajoute enfin la président du RN.
Le Haut conseil de la Santé publique appelle à aérer au moins 5 minutes toutes les heures dans les établissements recevant du public
Aérer, aérer, aérer... C'est depuis plusieurs mois un geste barrière officiel dans la lutte contre le Covid-19. Le Haut conseil de la Santé publique (HCSP) enfonce le clou dans un avis publié ce lundi: il "recommande d’effectuer une aération des espaces clos des (établissements recevant du public, ERP) en présence des personnes et d’ouvrir les fenêtres au moins 5 minutes toutes les heures".
Si ce n'est pas possible, il apelle à mettre en place des "solutions techniques" pour assurer la ventilation, ou de diminuer le "taux d'occupation des locaux".
Mais comment s'assurer de la bonne aération? Le HCSP estime que l'on peut avoir une indication en mesurant la concentration en dioyde de carbone dans l'air d'une pièce, ce qui est possible grâce à des capteurs dédiés.
"Une concentration en CO2 supérieure à un seuil de 800 ppm doit conduire dans tous les cas à ne pas occuper la salle et à agir en termes d’aération/renouvellement d’air et/ou de réduction du nombre de personnes admises dans les locaux", conclut-il.
L'Inde a dépassé les 20 millions de cas confirmés de Covid-19
L'Inde a dépassé mardi les 20 millions de cas confirmés de Covid-19 depuis le début de la pandémie, selon les données officielles, alors que la maladie continue de faire des ravages dans les hôpitaux du pays.
Au cours des dernières 24 heures, l'Inde a recensé 357.229 nouvelles contaminations, portant le total à 20,3 millions, selon le ministère de la santé. Les décès ont augmenté de 3.449 pour atteindre 222.408 au total. De nombreux experts estiment cependant que le nombre réel est beaucoup plus élevé.
Vers une autorisation du vaccin Pfizer aux États-Unis pour les enfants âgés de 12 ans et plus
Bientôt la vaccination des adolescents? Les États-Unis devraient autoriser le vaccin de Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 pour les enfants âgés de 12 ans et plus à partir de la semaine prochaine, ont rapporté des médias américains.
Pfizer a demandé une autorisation d'utilisation d'urgence pour son vaccin, à destination des enfants et adolescents âgés de 12 à 15 ans, selon la chaîne CNN citant un responsable gouvernemental.
"L'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and drug administration, FDA) devra modifier sa réglementation sur l'autorisation d'utilisation d'urgence du vaccin, mais le processus devrait être simple", rapporte CNN.
Le vaccin Pfizer est actuellement autorisé pour les personnes âgées de 16 ans et plus aux États-Unis.
L'Australie revient sur sa menace d'emprisonner les Australiens en provenance d'Inde
Le Premier ministre australien est revenu sur sa menace d'emprisonner les Australiens qui tenteraient de fuir l'Inde, ravagée par la pandémie. "Je pense que la probabilité que cela se produise est proche de zéro", a déclaré Scott Morrison à l'occasion d'une campagne médiatique.
Son gouvernement avait décidé fin avril de suspendre jusqu'au 15 mai les vols en provenance d'Inde alors que la pandémie de Covid-19 dans ce pays d'Asie du Sud a atteint un niveau de gravité sans précédent.
L'Australie avait en outre mis en garde samedi ses concitoyens revenant d'Inde par le truchement de vols avec escale qu'ils risquaient cinq ans de prison. Quelque 9000 Australiens sont en effet coincés en Inde, dont des joueurs de cricket qui participaient à la Première ligue indienne.
Plus de 5600 malades en services de réanimation
Que disent les chiffres pour l'heure? Le nombre de malades du Covid-19 dans les services de réanimation, qui avait lentement diminué plusieurs jour d'affilée, a augmenté à nouveau lundi, repassant au-dessus de 5600, selon les statistiques de Santé publique France.
Les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) comptaient 5630 patients lundi, dont 386 admis ces dernières 24 heures, contre 5585 dimanche. Scruté à la loupe, ce chiffre avait reculé lentement la semaine dernière, s'éloignant un peu de la barre des 6000 dépassée le 26 avril.
Le total des patients Covid à l'hôpital est également en légère hausse, à 28.950, contre 28.818 la veille, avec 1495 nouvelles hospitalisations dans les dernières 24 heures. Il y a une semaine, les hôpitaux accueillaient plus de 30.000 patients Covid.
Pour Véran, le nombre de cas va tomber sous la barre des 15.000 par jour d'ici deux semaines
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. Olivier Véran se veut optimiste face aux récents indicateurs sanitaires. "Nous étions à 40.000 cas par jour, nous sommes à 20.000 cas par jour et l'épidémie baisse de 20 à 25% par semaine", a commenté le ministre de la Santé lundi lors d'une inteview à Sciences Po TV.
"Dans 15 jours, nous devrions donc être quelque part entre 10.000 et 15.000 cas par jour", a prévu Olivier Véran. "Ce qui nous permet de reprendre le contrôle sur l'épidémie grâce au tryptique tester-alerter-protéger."
"Ce que nous constations aussi c'est une diminution de nombre de malades hospitalisés et moins de malades en réanimation - encore beaucoup trop, mais ça diminue", a-t-il poursuivi. "Or, on sait que la réanimation d'aujourd'hui correspond à la contamination d'il y a trois semaines. Donc on sait que dans trois semaines il y aura moins de malades en réanimation et qu'on aura pu reprendre la programmation des soins."
"Reprise du contrôle sur l'épidémie, reprise des soins programmés = levée des contraintes, parce qu'elles pèsent très lourd sur les Français", a-t-il conclu.